Après la visite historique du président américain Barack Obama à Cuba, le groupe de rock britannique Rolling Stones a donné un concert historique à La Havane vendredi dernier. Plus d’un demi-million de personnes sont venues assister à ceconcert gratuit.
"Les temps changent. Nous sommes ravis d’être ici et je suis sûr que ce sera un super concert", a déclaré Mick Jagger à son arrivée. Les notes des Rolling Stones ont résonné sur l’île de Cuba pour la toute première fois, vendredi soir. Le concert gratuit du groupe britannique sur les pelouses de la Ciudad Deportiva s’est ouvert vers 21h30 par Jumpin’ Jack Flash, un titre enregistré en 1968, et s’est achevé avec le titre Satisfaction. Aucun chiffre officiel n’a été communiqué sur le nombre de spectateurs, mais des médias d’État cubains évoquaient la présence d’un demi-million de personnes.
Thank you Cuba for an incredible, unforgettable show ! It was wonderful to see all of you ! Photos D Hogan#StonesCuba pic.twitter.com/bhM9zCf6gE
— The Rolling Stones (@RollingStones) March 26, 2016
Le concert géant des Rolling Stones, qui survient trois jours après une visite historique de Barack Obama, n’est pas qu’une affaire de musique à Cuba. Pour certains, l’évènement est même plus important que la venue du président américain. Dans les décennies 1960, 1970 et une bonne partie des années 1980, les autorités communistes ont véritablement banni de l’île cette musique considérée comme un "instrument subversif yankee". La censure s’est progressivement desserrée. Le 8 décembre 2000, Fidel Castro inaugurait dans un parc de La Havane une statue à l’effigie de John Lennon, assassiné vingt ans plus tôt à New York.