Adeline Blondieau a perdu son procès pour diffamation contre Johnny Hallyday. L’actrice avait reproché à son ex-époux d’avoir écrit des propos diffamants à son propos dans son autobiographie "Dans mes yeux".
Adeline perd contre Johnny
L’actrice célèbre de "Sous le Soleil" a intenté un procès contre Johnny Hallyday pour diffamation. La jeune femme a cependant perdu le procès, ce mardi 03 novembre. Le litige est survenu après la parution de l’autobiographie "Dans mes yeux", coécrit par Johnny Hallyday et Amanda Sthers et paru en février 2013 aux éditions Plon. Adeline Blondieau a reproché à son ancien mari de l’avoir présentée sous des traits diffamants dans trois passages précis du livre.
Les liens du mariage
Dans le premier extrait, Johnny écrit qu’Adeline Blondieau l’aurait piégé pour l’épouser. Le tribunal a cependant considéré ces propos comme trop imprécis pour être considérés comme diffamatoires. "Quelle que soit l’appréciation qui puisse être portée sur une telle hypothèse, la personne "piégée", Johnny Hallyday, étant un "adulte consentant alors âgé de 46 ans". En effet, Adeline avait déjà 18 ans quand leur mariage avait été célébré. Au cours de ce procès qui s’était tenu le 22 septembre, la jeune femme a notamment accusé son ancien mari de viol. Le chanteur a démenti le lendemain par le biais d’un communiqué de son avocat qui juge ces accusations "sans fondement".
Les traits de caractère d’Adeline
Pour le second extrait, Adeline Blondieau est décrite comme une personne colérique et invivable. Le tribunal a cependant considéré ce passage comme une définition des traits de caractère de la personne. "La démonstration ou la réfutation ne sont pas envisageables sur le terrain de la diffamation", a fait valoir la justice. Par rapport à l’infidélité d’Adeline Blondieau qui, d’après les dires de Johnny, le "trompait avec tous les petits mecs de Saint-Tropez et jouait les saintes-nitouches". Les juges ont cependant fait valoir que "l’évolution des mœurs depuis plusieurs dizaines d’années ne permet plus de considérer une telle attitude comme portant atteinte à l’honneur ou à la considération".
Chantage et divorce
En réaction au troisième passage qui faisait mention d’un chantage de la part d’Adeline Blondieau, le tribunal a estimé que de tels faits n’étaient pas punissables quand ils étaient commis au préjudice d’un conjoint. La jeune femme aurait en effet tenté de faire chanter Johnny Hallyday pour qu’il lui laisse un appartement en commun. La justice a notamment cité qu’au cours d’une procédure de divorce "conflictuelle et médiatisée, où chacune des parties a à cœur de défendre ses intérêts et est à même d’instrumentaliser la press, il n’apparaît pas que les pressions ainsi exercées, à supposer même qu’elles soient exactes, soient véritablement de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération de la partie civile".