Une biographie non autorisée de Gad Elmaleh écrit par Stéphane Koechlin révèle des tensions avec la famille princière de Monaco.
Le 30 avril prochain, les éditions du Moment proposeront "Gad Elmaleh, la vie pas normale", une biographie signée Stéphane Koechlin, que l’humoriste n’a pas validée. L’ouvrage révèle un personnage présenté comme attaché au secret et surtout dragueur. L’écrivain et journaliste qui a travaillé sur Stromae, Michael Jackson ou encore Ben Harper, a confié à Closer que son enquête n’avait pas été facilitée par les proches de Gad Elmaleh. "On ne m’a jamais autant demandé si j’avais l’autorisation de la personne sur qui j’écris, alors qu’en France on peut écrire sur quelqu’un sans lui demander la permission … Le clan Elmaleh, c’est un peu la cité interdite, surtout depuis que Gad est lié à la famille princière de Monaco", raconte-t-il.
Tout au long des 232 pages, nous découvrons un homme attaché au secret et très dragueur (son tableau de chasse compte, entre autres, plusieurs Marie : Gillain / Fugain / Drucker). Des femmes célèbres qui, aujourd’hui, ont laissé la place à Charlotte Casiraghi. Dans le livre de Stéphane Koechlin, dont VSD publie quelques passages, la rencontre entre l’humoriste et la jeune princesse monégasque y est décrite comme simple : "Chez le comédien Charles Berling, [Gad Elmaleh] fut présenté à une jeune princesse, Charlotte Casiraghi. […] Il goûta son humour, son ouverture d’esprit, se rendant compte que ce genre de femmes émaillait les jolies contes de son enfance".
Suite à ce coup de cœur réciproque, le couple a mis un certain temps à officialiser leur relation. Au printemps 2013, l’humoriste et la princesse posent enfin en public lors du Bal de la Rose. En décembre de cette même année, Charlotte Casiraghi donnait naissance à leur fils, Raphaël. "Il avait donné un nom hébreu à son fils", raconte Stéphane Koechlin. "La question religieuse émouvait le landerneau monégasque. Serait-il baptisé ? La communauté se demandait si l’enfant serait circoncis sous l’égide d’un rabbin complaisant car sa mère n’était pas juive", confie l’auteur.
Subissant des pressions "politiques" selon l’auteur, l’humoriste aurait fini par accepter le baptême de son fils en juin 2014 : "Le petit garçon serait élevé dans la religion d’Etat de Monaco, le catholicisme", souligne la biographie. Ce "choix" aurait valu au jeune papa de ne pas avoir auprès de lui son oncle et son propre père lors du baptême du petit Raphaël. "Gad y avait consenti, provoquant la bouderie de sa propre famille", peut-on lire encore.
Gad Elmaleh serait alors tiraillé entre ses croyances personnelles et celles de sa belle-famille. Pour l’heure, les fans espèrent qu’il se réconcilie avec sa propre famille, d’autant plus qu’il a toujours décrit et imité avec beaucoup de tendresse son papa dans ses sketches.