Marc Lavoine a profité de la promotion de la sortie de son premier roman "L’homme qui ment" pour parler de sa mère.
Micheline Collin, une femme qui "avait du chien"
Le nouveau roman du chanteur cartonne et détrône même celui d’Eric Zemmour au classement des meilleures ventes. Au cours d’une interview sur LCI, Marc Lavoine a bien voulu parler un peu de lui et a notamment évoqué son enfance. Dans ses souvenirs, il se rappelle de Micheline Collin comme d’une femme belle et qui avait de l’allure. Il raconte notamment comment les femmes étaient en train de prendre une place nouvelle grâce à des dames comme Simone Veil. La mère de Marc Lavoine, elle, était pourtant encore une de ces femmes à l’ancienne. Elle commençait à peine à poser les pieds dans une modernité qui n’a rien à voir avec des jupes Vichy, des choucroutes et des talons aiguilles.
Une femme plus moderne à l’intérieur
La mère de Marc Lavoine serait la femme moderne qui lutte à l’intérieur d’un pays, à l’intérieur des idées progressistes. D’après lui, sa mère a toujours eu à défendre son territoire. Elle a toujours été la première discriminée dans tous les domaines. Il se rappelait avoir vu cette maman qui sortait d’un monde un peu ancien comme sa banlieue. Cette dernière est d’ailleurs comparable à un décor d’un film de Jack Tati. "J’ai vu cette maman qui allait avec son solex conduire sa vie dans le monde moderne" a-t-il expliqué, très ému de se remémorer sa mère ainsi. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, c’était une femme mélancolique mais qui avait quand même du sérieux. Elle n’avait jamais une minute de retard à son travail, il y avait quelque chose de formidable chez elle. Et Marc Lavoine de conclure qu’ils avaient ensemble une relation un peu insondable qui le rendait très heureux.