Le rocker a livré ses confessions lors d’une longue interview dans Télérama. Le chanteur s’apprête à sortir un nouvel album, « Rester vivant », le 17 novembre.
A 71 ans, la vie de Johnny Hallyday n’a jamais été aussi intense, commente RTL. Il est revenu dans l’interview sur son enfance difficile, « à l’ombre d’un père alcoolique », à l’occasion de la sortie prochaine de son nouvel album « Rester vivant », le 17 novembre, un opus salué par la critique.
Il sera à Bercy du 5 au 10 novembre, accompagné par ses vieux amis que sont Eddy Mitchell et Jacques Dutronc, en préface d’une longue tournée. Entre tous ces projets, Johnny compte également prendre le temps pour un film et n’exclut pas un nouvel album "d’ici deux ou trois ans".
Porté par cette actualité, le chanteur s’est livré dans les pages de Télérama depuis Los Angeles sur son enfance, sa sortie du coma en 2009 et ses frasques avec Jacques Brel. En 2009, en effet, il a été victime d’un accident suivi d’une hospitalisation. À sa sortie du coma, il a "fait le ménage dans son entourage" et a décidé d’abandonner la musique "commerciale" pour revenir à ses premiers amours, faire ce qu’il aime depuis toujours : "le rock".
"Longtemps, surtout chez Universal, j’ai été poussé à faire des disques dont la seule finalité était le potentiel commercial. Ça m’a moralement anéanti. Je ne veux pas être catalogué chanteur de variétés. C’est tout ce que je ne suis pas. À mon âge, j’ai décidé de revenir à ce que j’aime depuis toujours : le rock. Fini les compromis", a-t-il dit.
« C’est le seul moyen d’être heureux », poursuit Johnny Hallyday. "Rien de cela n’était clair dans ma tête jusqu’à mon accident, il y a cinq ans. J’ai passé trois semaines dans le coma. A mon réveil, quelque chose a basculé. Et j’ai fait le ménage dans mon entourage. J’ai toujours un doute sur tous ces gens qui gravitent autour de moi".
Son père s’est révélé être un souvenir traumatisant : "De lui, je n’ai connu que les pires aspects. L’abandon petit, puis les factures ou les frais d’hôpitaux à régler, la déchéance. On le trouvait ivre mort, écroulé au milieu de la rue. C’était dur, douloureux de n’avoir que ça de lui. Le manque de père a hanté ma vie", a confié Johnny Hallyday.
Et d’ajouter : "Ma vie a été un tunnel de souffrances où je ne me sentais pas toujours en accord avec moi-même, vivant au jour le jour, tenaillé par la peur du lendemain".