Oscar Pistorius, un homme brisé

"On pouvait entendre ses pleurs", affirme un témoin au journal sud-africain Times Live, dans des propos rapportés par 7sur7.be. Cette même source de dire qu’Oscar Pistorius "était en miettes. Brisé" (…) "Les pleurs ont continué. On pense qu’il ne s’est arrêté qu’au moment de s’endormir. C’était vraiment moche."

Même version chez un autre témoin affirmant que l’athlète amputé des deux jambes et surnommé ‘Blade Runner’ était toujours sous le "choc". "C’est ce qui arrive à tout le monde, lors de sa première détention, mais lui le prend vraiment mal. Il est vraiment tendu et stressé", indique-t-on, et "le fait qu’il ne puisse pas faire ce qu’il veut quand il le veut, et manger ce qu’il veut, pèse lourd sur lui. C’est clair qu’il n’est pas encore à l’aise avec son emprisonnement."

En ce qui est de la journée-type d’Oscar Pistorius en prison : il se réveille à 5h30, prend son petit-déjeuner à 7h, un déjeuner programmé à midi et le dîner à 16h. Sa nourriture est servie dans sa cellule faisant 2 mètres sur 3, avec toilette, bassine, et un lit.

Rappelons que mardi, la juge sud-africaine Thokozile Masipa a condamné Oscar Pistorius à cinq ans de prison ferme pour avoir tué sa petite amie, Reeva Steekamp, le jour de la Saint-Valentin 2013. L’homme a en outre été condamné à trois ans d’emprisonnement avec sursis pour usage d’arme à feu. "Il va voir la mort de près", a écrit le média sud-africain EWN.

Par ailleurs, la famille d’Oscar Pistorius dit accepter cette sentence. "Le tribunal a maintenant rendu son jugement et sa sentence, et nous acceptons le jugement. Oscar saisira cette opportunité pour payer sa dette à la société", a déclaré Arnold Pistorius, l’oncle d’Oscar. "J’espère qu’Oscar va entamer son propre processus de guérison, sur son chemin de réhabilitation. Nous, sa famille, sommes prêts à le soutenir et à le guider pendant qu’il purgera sa peine", a-t-il poursuivi.