L’icône des années 50-60 fêtera ses 80 ans dimanche. Et elle ne veut pas entendre parler de retraite, étant toujours très active et engagée dans la cause des animaux qui lui tient à cœur.
Les journées de Brigitte Bardot sont bien remplies, raconte aujourd’hui TF1. Elle dépeint la retraite comme « une horreur. On s’emmerde. C’est pour cela que les gens meurent d’ennui ». Fondatrice et présidente de sa fondation, elle est au four et au moulin : "Je suis combative, rentre dans le choux des gens et j’apprends à mon équipe à en faire autant. Il ne faut pas être passif dans la vie. Il faut servir à quelque chose !", poursuit BB.
Elle est en contact avec sa fondation tous les jours par mail, fax ou téléphone : « La fondation c’est ma vie. Vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi ! Et quand je ne serai plus là, ma fondation continuera, j’ai fait le nécessaire pour qu’elle soit millénaire » assure-t-elle. Elle se bat depuis plus de 40 ans pour la cause des animaux, l’abolition de l’abattage rituel et la fermeture des abattoirs.
« Si je devais m’en aller dans un autre monde avant d’avoir le bonheur de réussir ces deux changements, j’estimerais que j’ai raté ma vie. C’est ma prière ! », confie-t-elle. Le 11 septembre, « j’ai demandé officiellement au président de la République, François Hollande, de me faire ce cadeau pour mes 80 ans », affirme-t-elle.
Depuis qu’elle a délaissé le cinéma, vers la quarantaine, Brigitte Bardot se bat contre la souffrance animale, notamment les abattages rituels halal et casher en France, « une horreur sans nom » pour elle. « Hollande me doit bien ce cadeau », estime-t-elle. « Nous sommes un pays laïc et nous n’avons pas à nous plier à des coutumes religieuses barbares ! », lance celle qui avait apporté son soutien à Marine Le Pen à la dernière présidentielle, « la seule à s’être occupée de dénoncer le scandale de la viande halal ».
Son second objectif est la fermeture des abattoirs de chevaux qui doit passer par le changement de statut du cheval, d’animal de rente à celui de compagnie. « Nous sommes un des rares pays au monde avec la Belgique et l’Italie à manger du cheval », dénonce-t-elle en déplorant « que la proposition de loi déposée par le député Nicolas Dupont-Aignan en juin 2013 visant à changer le statut du cheval soit restée dans les oubliettes ».
Quant à la corrida, « une boucherie à ciel ouvert », Brigitte Bardot juge que « faire un spectacle de mort et de sang en procurant de la jouissance aux spectateurs est scandaleux ».
Sur le plan personnel, Brigitte Bardot n’a jamais caché ses rapports difficiles avec son fils, Nicolas, qu’elle n’a pas élevé et qui vit avec ses petites filles en Norvège. Les contacts sont rares, elle a même déclaré n’avoir pu rencontrer ses petites filles qu’à une occasion : « Je les ai vues une fois seulement. Elles ne parlent pas français, mais je les aime beaucoup ». BB affirme rechercher cette solitude : « Je suis très très seule, j’aime bien… »