Des étudiants de l’Université de Harvard ont découvert 3 livres reliés avec de la peau humaine dans trois bibliothèques différentes.
Si d’habitude, la couverture d’un livre est en cuir animal ou en carton, ce n’était pas le cas pour ces livres découverts dans trois bibliothèques du campus de l’Université de Harvard. Des universitaires et bibliothécaires ont trouvé les couvertures de ces ouvrages étranges.
L’apparence du premier livre, le "Practicarum quaestionum circa leges regias", n’a rien d’anormal : une couverture jaune assombrie avec quelques taches brunes. Mais un paragraphe évoque les détails sur la nature de sa couverture : "La reliure de ce livre est tout ce qu’il reste de mon cher ami Jonas Wright qui a été écorché vif par la Wavuma [Tribu africaine], le 4e jour d’août 1632. Le roi Mbesa m’a donné ce livre, c’est l’une des pauvres possessions de Jonas, avec sa peau en guise de reliure. Qu’il repose en paix. ".
La preuve a été beaucoup plus frappante pour le deuxième livre intitulé "Métamorphoses d’Ovidés ". C’était le bibliothécaire de Countway, Jack Eckert, qui a trouvé la couverture suspecte. Et la mention " fabriquée avec de la peau humaine " sur la couverture du livre a confirmé ses doutes. Néanmoins, seul un test d’ADN permettra de prouver qu’il s’agit bien d’une peau humaine.
Le troisième livre relié avec de la peau humaine est écrit par le poète et essayiste Arsène Houssaye, « Des destinées de l’âme ». Cet ouvrage comporte une note dactylographiée affirmant que sa couverture provient de la peau d’une patiente. Il s’agit d’une femme morte d’apoplexie dans un hôpital psychiatrique français dont le corps n’a jamais été réclamé. Il a été dédié au Dr Bouland, un proche de l’auteur, avec ce petit message " un livre sur l’âme humaine méritait une peau humaine ", en 1880.
A noter que le reliage par peau humaine connu sous le nom d’Anthropodermic bibliopegy était une pratique courante au XVIIe siècle surtout pour les testaments, les livres sur l’anatomie et les dernières volontés, rapporte Glamour Paris.
A noter que le reliage par peau humaine connu sous le nom d’Anthropodermic bibliopegy était une pratique courante au XVIIe siècle surtout pour les testaments, les livres sur l’anatomie et les dernières volontés, rapporte Glamour Paris.