A la suite de cette décision, la Fondation 30 Millions d’amis a sorti un communiqué vendredi. Elle interpelle ainsi le président russe, Vladimir Poutine pour qu’il mette en place des mesures afin de mettre fin à "cette extermination d’animaux qui choque tant".
Alors qu’elle accueille la prochaine Coupe du monde, la Russie a décidé d’exterminer ses chiens et chats errants. Uniquement à Moscou, près de 30 000 chiens sont concernés par cet abattage de masse. A la suite de cette mesure drastique, les associations de défense des animaux ont contacté la Fédération internationale de football (Fifa). Cette dernière a opposé une fin de non recevoir. "Nous avons reçu beaucoup de lettres, mais nous avons tant de choses à faire que nous en prenons note sans pour autant pouvoir vous aider. Il faut nous comprendre, désolés", a-t-elle répondu sur le récit de France info.
Au début de cette année, la Commission parlementaire pour l’écologie et la protection de la nature a sollicité le nouveau ministre, Pavel Kolobkov, pour qu’il épargne les animaux, rapporte Radio Free Europe/Radio Liberty. Selon Vladimir Bourmatov, président de cette commission, le prix de l’abattage d’un chien se situe entre 6 000 et 9 000 roubles [entre 85 et 130 euros]. Or cette somme pourrait être utilisée pour le financement de la la capture, la vaccination, la stérilisation et le maintien de ces animaux dans des refuges, a-t-il expliqué.
La Fondation 30 Millions d’amis a dénoncé vendredi dans un communiqué les empoisonnements des chiens et des chats. Dans son texte, elle interpelle le président de la Russie, Vladimir Poutine, et lui demande "de mettre en place les mesures qui s’imposent pour arrêter cette extermination d’animaux qui choque tant". Au total, onze villes russes devront accueillir les matchs de la Coupe du monde de football cette année.