A Montauban, un technicien de surface aurait pu continuer son activité perverse s’il n’a pas été dénoncé par sa femme. Les faits : il a installé une mini-caméra sur sa chaussure pour filmer sous les jupes des filles.
20 Minutes rapporte l’histoire insolite de ce technicien de surface qui avait trouvé l’astuce pour assouvir ses pulsions de voyeur. Il avait placé une mini-caméra sur sa chaussure pour voir sous les robes des dames. Il s’adonnait à sa déviance non seulement à son travail mais également dans les toilettes publiques ou encore les supermarchés. C’est la dénonciation de son épouse qui a permis de le coincer, par la découverte des films stockés dans l’ordinateur familial.
Agé dans la quarantaine, père de deux enfants et résidant à Grisolles (Tarn-et-Garonne), il a été jugé mardi devant le tribunal correctionnel de Montauban. Il "a reconnu les faits et s’est excusé" lors de son audience où il a été confronté à la barre à une des secrétaires de sa société qu’il avait piégée. Le parquet, devant l’impossibilité d’identifier toutes les victimes vu l’aperçu partiel qu’offrent les films, a requis quatre mois de prison avec sursis contre l’individu.
Pour les psychologues, le voyeurisme décrit un comportement basé sur l’attirance à observer l’intimité ou la nudité d’une personne ou d’un groupe de personnes dans des conditions particulières en cherchant à y éprouver du plaisir. Les pratiques voyeuristes peuvent adopter plusieurs formes, mais leur caractéristique commune est que le voyeur n’interagit de face avec son sujet, celui-ci ignorant souvent qu’il est observé. Bref, le technicien de Montauban devrait songer sérieusement à consulter pour éviter de nouveaux scandales.