Seulement 1 à 2 % de la population mondiale est roux. A cause du réchauffement atmosphérique, ils vont devenir plus rares encore.
Le réchauffement atmosphérique pourrait avoir raison du gène responsable de la rousseur, affirme aujourd’hui le site topsante.com. Alistair Moffat, directeur du Galashiels-based Scotlands DNA, une firme spécialisée dans le séquençage de l’ADN de particuliers dans l’objectif de déceler des risques de maladies génétiques prédit la disparition prochaine des taches de rousseur et des cheveux flamboyants en raison du changement climatique.
Le Dr Moffat cite en exemple l’Ecosse où le temps nuageux convient bien au phototype des roux. Avec le réchauffement atmosphérique, la température y sera de plus en plus élevée, et les Ecossais n’auront plus besoin d’avoir une peau blanche et des cheveux roux adaptés au temps.
Les cheveux roux et la peau pâle et sensible à la lumière sont le résultat d’une mutation d’un gène. Cette mutation génétique rend l’ADN des cellules alors plus vulnérables au cancer de la peau et au cancer. Avec le changement climatique, les roux n’auront plus besoin de s’adapter au climat qui sera beaucoup plus ensoleillé, en Irlande et en Ecosse. L’évolution génétique pourrait alors être stoppée, et les roux deviendraient bruns.
"Je pense que si les personnes sont rousses parce qu’elles n’ont pas assez de soleil et qu’elles doivent prendre leur dose de vitamine D", explique le Dr Moffat. "Si le temps devient moins nuageux et plus ensoleillé, alors il y aura moins de gens qui porteront le gène de la rousseur".
La part des écossais roux est officiellement de 13% de la population totale, et 40% des écossais possèdent le gène de la rousseur. Les roux vont donc progressivement disparaître, selon la théorie du Dr Moffat. Mais inutile de s’inquiéter pour les amateurs de crinières de feu, "cela pourrait prendre des centaines d’années", d’après le spécialiste. A noter toutefois que cette étude a été menée par un organisme privé dont on ignore le sérieux de la méthodologie.