Deux lettres d’amour envoyées par un soldat américain à sa fiancée durant la Seconde guerre mondiale sont parvenues à destination 70 ans plus tard à Chicago (Etats-Unis).
Il y a quelques semaines, Martha Rodriguez, une américaine de 38 ans a reçu deux lettres adressées à une certaine Dorothy Bartos qui résidait certainement à la même adresse 70 ans plus tôt. Selon Metronews, il s’agit de deux lettres d’amours écrites par un marine durant la Seconde guerre mondiale. Celui-ci était basé à San Diego où les missives qu’il envoyait à sa dulcinée étaient les seuls moments de partage qu’ils pouvaient s’offrir étant loin l’un de l’autre.
Dans ses lettres, Al Fragakis témoigne de son amour à sa dulcinée qu’il appelait affectueusement "ma puce". Il écrivait notamment "Tu étais la dernière fille que j’ai rencontrée... Je suis un peu dégoûté de ne même pas pouvoir essayer de t’embrasser et de te dire bonne nuit". L’amoureux évoque également sa solitude : "Je me sens si seul … " et ne manque pas de décrire les beaux paysages qui l’entouraient comme ces "rangées de palmiers et la musique douce venant des quartiers des officiers".
Emue par les deux lettres, Martha Rodriguez a partagé cette histoire romantique au journal Chicago Tribune qui les a publiées dans l’espoir de retrouver les deux amoureux de l’époque. Une démarche qui a porté ses fruits. En effet, le fils de Dorothy Bartos a repéré l’histoire et a contacté le journal pour indiquer que sa mère habitait déjà à cette adresse à une époque.
Dorothy Bartos a reçu les lettres mercredi dernier et a confirmé qu’elles lui sont effectivement destinées. Elle explique alors au journal qu’il s’agissait d’un amour de jeunesse et qu’à l’époque elle n’était qu’une adolescente. "J’ai rencontré Al Frahakis à Chicago avant son départ pour le service. Je lui ai envoyé des lettres mais nous nous ne sommes jamais revues", a-t-elle déclaré.
Agée maintenant de 86 ans, Dorothy Bartos vit dans un centre de vie à Whitewater, Wisconsin. Elle a épousé un homme de l’armée cinq ans après les échanges de lettres avec Fragakis. Ce dernier n’a pas été retrouvé par le journal.