Le résultat des enquêtes internes et indépendantes relatives au scandale du Samsung Galaxy Note 7 a révélé un dysfonctionnement de sa batterie.
Le scandale a débuté en septembre 2016. Samsung a ordonné le rappel planétaire de 2,5 millions du Galaxy Note 7 après que plusieurs spécimens ont brûlé ou explosé. Près de 700 chercheurs et ingénieurs ont été alors mobilisés pour tester plus de 200 000 appareils et plus de 30 000 batteries du produit phare du groupe. Dans un communiqué, le géant sud-coréen a conclu que les incidents du Note 7 sont dus aux batteries. "Nous présentons nos excuses sincères pour la gêne et la préoccupation occasionnées auprès de nos clients", a affirmé aux journalistes à Séoul Koh Dong-Jin, chef de la division mobile de Samsung Electronics.
Dans son allocution, Koh Dong-Jin a fait son mea culpa en assumant la responsabilité du groupe de ne pas avoir su identifier et vérifier ses problèmes. "Nous avons pris des mesures correctrices pour nous assurer que cela ne se reproduise jamais", a confié le dirigeant cité par Le Monde. D’autant plus que ce fiasco a coûté des milliards d’euros à Samsung, car le Samsung Galaxy Note 7 devait rivaliser l’iPhone d’Apple. Outre le manque à gagner causé par les appareils défectueux, c’est l’image de marque du groupe qui est affecté.
Outre le scandale du Galaxy Note 7, Samsung est également confronté à une autre affaire ayant entraîné la destitution de la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-Hye. L’héritier du groupe, Lee Jae-Yong, par ailleurs vice-président de Samsung Electronics est soupçonné de corruption, abus de biens sociaux et parjure. Il a été entendu il y a quelques jours pendant 22 heures par les enquêteurs. Enfin, le groupe sud-coréen annoncera ses résultats pour le quatrième trimestre mardi. Fin octobre, Samsung Electronics avait déclaré que son bénéfice opérationnel au troisième trimestre a connu une baisse de 30%.