Le 8 mars approche à grand pas. Si comme 60 % des foyers, vous n’avez pas encore acheté votre détecteur de fumée, suivez ce guide.
Comme il a été mentionné dans le Journal officiel du jeudi 14 mars 2013, tous les logements doivent être équipés d’un détecteur avertisseur de fumée (DAAF) à compter du 8 mars 2015. Découvrez l’essentiel à savoir avant de l’installer.
Le critère de choix
Garant de la sécurité de la maison, le DAAF doit avant tout être fiable et porter le marquage CE (norme européenne EN 14604) ainsi que la marque NF (292 DAAF.
Coût de l’équipement
Un bon détecteur de fumée s’évalue ensuite à travers son prix. Si les appareils vendus entre 4 et 6 euros sont moins fiables à cause d’une insuffisance des tests de contrôle, un DAAF valant entre 10 à 20 euros fera l’affaire. Pour les locataires, le propriétaire se chargera de payer le DAAF. En revanche, ceux qui occupent la maison devront l’installer. Pour ce faire, il suffit de faire deux trous à la perceuse dans le plafond pour fixer l’appareil car les détecteurs sont déjà équipés de vis et de chevilles. L’utilisation d’adhésif est déconseillée car cela peut nuire au bon fonctionnement du DAAF.
Où faut-il l’installer le DAAF ?
Le détecteur de fumée peut se placer dans le chemin qui mène aux chambres, couloir ou palier. Il sera installé dans la chambre pour les personnes habituées à fumer au lit, ou se servant une couverture chauffante ou un chauffage d’appoint toute la nuit. Dans tous les cas, il sera fixé au plafond, au centre de la pièce. Pour les logements disposant de plusieurs niveaux, il est recommandé de poser des détecteurs à intervalles réguliers.
Recommandations d’usage
Il est possible de fumer près du détecteur mais il risque de tinter à tout moment. Il en est de même s’il est installé trop près de la salle de bains ou de la cuisine où les vapeurs se dégagent souvent. Enfin, le DAAF ne doit pas être fixé près d’une cheminée ou d’une chaudière, ni à côté d’une bouche de ventilation et même, d’un néon.
Mode d’entretien
Aucun contrat d’entretien pour un détecteur de fumée ne doit être signé. En effet, l’entretien est simple : changer les piles, passer un coup d’aspirateur à la brosse douce tous les trois mois et le tour est joué. L’occupant ou le locataire le cas échéant s’en occupera sauf si le logement en question est une location meublée, un logement-foyer, un logement de fonction un logement à caractère saisonnier ou encore une résidence hôtelière à vocation sociale.