Alors qu’elle a souhaité discuter avec ses fans grâce au hashtag #AskELJames, E.L. James, la romancière de la saga "50 Nuances de Grey" ne s’attendait pas à ce que la situation se retourne contre elle.
A l’initiative d’une séance de questions-réponses sur Twitter, E.L. James, l’auteur de la saga à succès 50 Nuances de Grey en a supporté les conséquences, sans trop le vouloir. La romancière britannique, qui a voulu discuter avec ses nombreux fans grâce au hashtag #AskELJames, était en effet confrontée à de nombreux détracteurs.
Si certains ont adoré la saga, d’autres la détestent… "Que détestez-vous le plus, une femme forte et indépendante ou la langue anglaise ?", a écrit un twittos tandis qu’un autre a riposté "y a-t-il un mot sûr qui pourrait vous empêcher d’écrire plus de conneries ?". Il est vrai que les goûts et les couleurs ne se discutent pas en matière de littérature, mais quand il est question du fond de l’histoire, la discussion est ouverte.
#AskELJames Is there a safe word which will stop you from writing anymore of this bollocks ?
— TittyBiscuits. (@dawneywawney) 29 Juin 2015
Pour rappel, la saga 50 Nuances de Grey, grâce à laquelle son auteur s’est considérablement enrichi, met à l’honneur la relation sadomasochiste entre la jeune étudiante Anastasia Steele et le dominateur Christian Grey. Toutefois, certains n’ont pas digéré la mise en scène de la violence et de la domination. "Ça fait quoi de dire à des millions de femmes qu’être dans une relation abusive avec un homme, tant qu’il est riche, ça va ?", se demande un internaute. "Parfois Ana dit NON et Grey dit MAIS OUI. Ceci est un viol. Désolé, ce n’était pas une question ", a sorti un twitos. Un internaute est allé jusqu’à adresser un message ironique à E.L. James. "Tous ces tweets négatifs qui vous sont envoyés vous semblent-ils abusifs ? Je pense que c’est assez romantique pour en faire un roman !", a-t-il lancé.
#AskELJames Do all these negative tweets sent to you seem abusive to you ? I think it's romantic enough to be turned into a novel !
— Stephan Krosecz (@Krosecz) 29 Juin 2015