Muriel Robin et 87 personnalités ont signé une tribune dans le Journal du dimanche (JDD) afin de dénoncer l’enfer des violences conjugales, mais surtout pour que les victimes ne meurent plus dans l’indifférence.
L’actrice a glissé dans la peau de Jacqueline Sauvage dans un téléfilm intitulé "Jacqueline Sauvage : c’était lui ou moi". Ce dernier raconte l’histoire d’une femme condamnée en 2012 pour avoir tué son mari, après 47 ans de violences. Elle a été libérée en 2016 après une grâce présidentielle et est devenue le symbole des victimes de violences conjugales.
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Durant le tournage, Muriel Robin a avoué qu’elle avait vécu les coups et humiliations qu’avait également subis Jacqueline Sauvage. "J’ai pu ressentir ce que pouvait être ’en vrai’ la violence conjugale... Depuis, je suis connectée avec toutes ces victimes (femmes, hommes et enfants). Il était de mon devoir de citoyenne de prendre la parole pour qu’elles ne se sentent plus abandonnées.", a-t-elle écrit dans une pétition en ligne.
L’humoriste française a également raconté en détail toutes les scènes vécues par Jacqueline lors du tournage. "Il me secouait, me tirait du lit, me balançait dans les escaliers. J’avais des bleus partout ! (...) Il y avait des silences lourds sur le plateau, des larmes parfois. Chacun pensait : nous, on le joue une fois pour de faux, mais pendant ce temps, des femmes vivent cela tous les jours", racontait-elle au micro du JDD.
Olivier Marchal, quant à lui, était sous les traits de Norbert Marot, le mari violent. Il a aussi avoué avoir eu du mal à jouer certaines scènes. "Je n’assumais pas toujours ce que j’avais à jouer, mais il ne faut pas réfléchir quand on incarne un salopard comme Norbert Marot", a-t-il expliqué en faisant référence à une scène de violence et d’insultes contre Muriel Robin. "(…) Ce qui est dur finalement, c’est de savoir que des mecs comme ça existent", s’est-il désolé.
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(Source : huffingtonpost.fr)