Avoir un bon sommeil participe au bon développement du corps et du cerveau. Reconnaître les différentes phases du sommeil permet de l’améliorer. Quelles sont ces phases ?
Avoir un bon sommeil participe au bon développement du corps et du cerveau. Reconnaître les différentes phases du sommeil permet de l’améliorer. Quelles sont ces phases ?
Le sommeil est un élément vital dont on en peut se passer. Il permet la récupération de la fatigue physique et nerveuse accumulée dans la journée. Il est essentiel à une bonne qualité de vie et à notre bien-être. Chaque personne a son propre rythme et la durée varie en fonction des individus : de 18 heures en moyenne pour un nouveau né et de 8 heures pour un adulte. Les besoins en sommeil évoluent pendant l’enfance puis restent en général constants à partir de l’adolescence.
Pendant la nuit, notre sommeil est rythmé par plusieurs cycles de une heure trente à deux heures environ. Les cycles eux-mêmes se décomposent en trois phases : le sommeil lent, le sommeil profond et le sommeil paradoxal. Comment se déroule ces phases ?
Le sommeil lent
Cette phase comporte deux stades :
-La somnolence qui correspond au moment de l’endormissement. Elle se caractérise par une baisse de vigilance, de la fréquence cardiaque et du tonus musculaire. La durée d’endormissement normal est de 20 minutes. Passé ce temps, on risque l’insomnie.
-Le sommeil léger occupe environ la moitié du temps de sommeil total. Nous sommes endormis mais restons très sensibles aux stimulations extérieures. A ce stade, la moitié des bons dormeurs et 80% des mauvais dormeurs pensent ne pas dormir pourtant on est bel et bien en plein sommeil.
Le sommeil profond
C’est la phase la plus importante du sommeil. A ce stade, nous ne sommes plus sensibles aux stimulations extérieures. C’est d’ailleurs la période la plus difficile pour réveiller une personne qui dort. Cette phase est dite de récupération car le cerveau, les muscles et tout l’organisme sont au repos. Le sommeil profond se déroule durant les 3 à 4 premières heures et occupe environ 100 minutes du sommeil total. Si on n’atteint pas ce sommeil profond, comme le cas des insomniaques, on peut se sentir fatigué même après 12 heures de sommeil. Bien souvent, le sommeil profond diminue en vieillissant au profit du sommeil léger.
Sachez que c’est à ce moment qu’a lieu la production de l’hormone de croissance. D’où l’importance du sommeil chez l’enfant.
Le sommeil paradoxal
Cette phase apparaît en fin de cycle de sommeil et se répète environ toutes les 80 à 90 minutes. C’est la période durant laquelle on observe une activité cérébrale très intense et de rapides mouvements oculaires. Tout le reste du corps est quasiment immobile, d’où ce terme de sommeil paradoxal. Le rythme cardiaque, la respiration et la température du corps deviennent par ailleurs plus rapides et irréguliers. C’est également durant cette phase que beaucoup de rêves surviennent et peuvent être mémorisés. C’est d’ailleurs grâce aux rêves que les informations collectées durant la journée sont traitées et assimilées par le cerveau. Un équilibre se crée au niveau psychique en travaillant sur les émotions, l’apprentissage et la mémorisation.
Un conseil : lors d’une insomnie, évitez de vous morfondre dans le lit. Levez-vous, buvez un peu d’eau, lisez ou écoutez de la musique douce durant une dizaine de minutes et allongez-vous sur le lit pour que le sommeil reprenne son cycle.