De nombreux doutes et peurs assaillent les femmes avant d’accoucher surtout lorsqu’il s’agit de leur premier enfant. Comment gérer les angoisses ?
On en rêve pendant neuf mois, de cette rencontre avec le petit bébé dans notre ventre. Et pourtant, plus nous nous approchons du terme, plus l’appréhension monte. Toutes les mamans passent par là. C’est pourquoi une préparation est indispensable pour vivre cet événement extraordinaire avec un maximum de sérénité.
Les angoisses
Elles se focalisent généralement sur les domaines bien particuliers : peur d’accoucher prématurément, des complications, peur que le bébé meurt, qu’il naisse malformé ou encore peur de la péridurale. Vous avez eu un suivi médical pendant votre grossesse ? N’ayez crainte, la sage-femme ou le gynécologue-obstétricien choisit en avance la meilleure façon d’accoucher adaptée à votre situation : avec ou sans péridurale, césarienne programmée si besoin, intervention en urgence si des complications se produisent. Bref, l’équipe médicale est en place, experte, et vous connaît déjà.
La peur d’arriver trop tard à la maternité
C’est également l’une des craintes les plus fréquentes. Accoucher dans le taxi, dans l’ascenseur ou dans la voiture se produit très rarement. Sachez que les médecins renvoient chez elles les mamans qui se précipitent trop vite à la maternité. Vous êtes bien mieux chez vous, au calme pour commencer le travail. Votre valise est prête, votre compagnon reste joignable pour vous accompagner, vous avez le téléphone de la maternité sous la main pour prévenir de votre arrivée et éventuellement vérifier avec eux que le moment est venu.
Techniquement, vous pouvez attendre que vos contractions se produisent toutes les 5 minutes pendant 2 heures avant de venir. Et surtout ayez confiance en vous, vous saurez reconnaître ces contractions. Il est bon de se rappeler également que le travail dure en moyenne 5 à 10 heures. Voilà qui vous laisse une bonne marge pour parvenir à la maternité à temps.
La peur de ne pas savoir aimer son bébé
C’est une crainte que les psychologues expliquent par le fait que beaucoup de futures mamans idéalisent trop le bébé à venir. Par ailleurs, il est fréquent que les mamans expérimentent une période difficile après un accouchement : la fatigue de l’accouchement et des premières nuits, des bébés aux crânes un peu déformés par la naissance, un petit inconnu qui pleure sans que la maman ne sache quoi faire, les pics d’hormones en folie…
C’est ce qu’on appelle le baby blues qui peut même évoluer en dépression. Le tout est de ne pas s’isoler, de partager ses inquiétudes et de ne pas culpabiliser. Au fil des semaines, vous vous attacherez très vite à ce petit être : plus il s’éveillera à la vie, plus vous communiquerez avec lui et plus vous vous émerveillerez de ses progrès.
Un conseil : la préparation à l’accouchement est une étape clef pour vivre l’accouchement le plus sereinement possible. Renseignez-vous auprès de l’établissement où vous allez accoucher. Tous les violets de l’appréhension peuvent être y abordés.