La longévité a rapport à la qualité du cadre de vie, non à une question de gène. C’est la conclusion de l’étude d’une université californienne.
Selon 20 Minutes, la longévité n’a pas trait aux gènes. L’étude s’y rapportant, publiée dans la revue américaine PLOS 1 indique que le séquençage du génome d’une vingtaine de grands centenaires n’a pas permis de déceler de variations génétiques spécifiques en rapport à une extrême longévité.
Il y a actuellement 74 grands centenaires en vie sur Terre. Tous ont plus de 110 ans et les 22 plus âgés vivent aux Etats-Unis.
Les chercheurs à la base de cette étude, menée par Hinco Gierman de l’Université Stanford en Californie, ont fait le séquençage complet du génome de 17 de ces grands centenaires. Le but est d’essayer de percer des secrets génétiques d’une telle longévité.
Ils n’ont toutefois pas trouvé de variations génétiques rares produisant des protéines qui pourraient expliquer leur longévité. Ils ne sont tombés que sur une mutation génétique chez un de ces grands centenaires. Elle est liée à une pathologie cardiaque, qui dans ce cas n’a eu que peu, voire aucun effet sur sa santé.
Malgré la réponse négative à leur thèse de départ, les auteurs ont rendu public le séquençage de ces génomes pour de futures recherches.
En raison de la chute du taux de natalité et la forte augmentation de l’espérance de vie, la population américaine vieillit à grande vitesse. A ce rythme, un Américain sur cinq aura plus de 65 ans d’ici 2050, et au moins 400.000 seront alors centenaires.
Les chercheurs avancent que grâce aux avancées importantes de la médecine qui se dessinent dans les décennies à venir, il serait possible d’arrêter, voire d’inverser le vieillissement et de repousser la longévité.