Lundi 24 avril, une start-up de la Silicon Valley a annoncé le modèle de machine volante qu’elle envisage de mettre en vente d’ici la fin de l’année.
C’est un appareil très léger, propulsé par huit rotors. Il décolle et atterrit verticalement comme un hélicoptère. L’engin est formé d’une plateforme qui ressemble à une toile d’araignée où le pilote est assis de part et d’autre sur la partie centrale qui repose elle-même sur deux… flotteurs. Le "Flyer" se déplace uniquement au-dessus de l’eau douce. Le rêve de se déplacer en ville, par-dessus les immeubles est donc à remettre un plus tard.
La société Kitty Hawk, créateur du "Flyer", soutenue par le co-fondateur de Google, Larry Page a expliqué sur son site internet le fond de cette invention "Notre mission est de faire du rêve du vol individuel une réalité. Nous pensons que lorsque tout le monde aura accès au vol personnel, un monde nouveau et sans limites s’ouvrira".
La société qui a eu l’idée innovante et conçu ce prototype envisage la possibilité de commercialiser ce "Flyer" d’ici la fin de l’année 2017. Kitty Hawk souligne en revanche que le "Flyer" qui sera mis en vente aura un design différent du prototype.
Sur son twitter, la personne considérée comme le père de la voiture autonome de Google, son président et non moins professeur d’informatique à l’Université de Stanford, Sebastian Thrun a invité à découvrir l’appareil : "Changer l’avenir du transport individuel. Rejoignez-nous sur @kittyhawkcorp pour avoir des informations sur le prototype #the Flyer".
Concernant le prix, il ne sera révélé que lors de la mise en vente. L’entreprise a cependant annoncé qu’elle offrait une "adhésion" de trois ans pour 100 dollars afin de figurer sur une liste d’attente et de bénéficier d’une réduction sur le prix de vente.
Il faut par ailleurs savoir que ce moyen de transport pèserait une centaine de kilos et se déplacerait à environ 40 km/h à quelques mètres au-dessus de l’eau. Il ne nécessite pas de licence de pilotage, seulement deux heures de formation. Plusieurs firmes, y compris le constructeur aéronautique européen Airbus, cherchent à développer des engins volants pareils.