En cette période de crise sanitaire, la solidarité régionale est de rigueur.
Depuis le début de la crise sanitaire, La Réunion accueil des malades du Covid venus de Mayotte.
Afin de présenter les objectifs et modalités de prise en charge des EVASAN en provenance de Mayotte, dans le cadre du contexte exceptionnel de la Covid-19, Martine Ladoucette, Directrice générale de l’Agence Régionale de Santé de La Réunion, prend la parole.
"L’augmentation du nombre de cas c’est le fait d’une multiplication de zone de cas isolés. Le virus circule activement sur l’ensemble du département."
"Nous avons 60 cas de variants et 100 nouveaux cas par jour."
Nous avons 27 patients hospitalisés. Mais nous sommes en alerte car qui dit augmentation des cas dit augmentation du nombre d’hospitalisations. La situation est chaque jour plus préoccupante.
859 personnes contaminées pour 100 000 personnes. Un taux qui double en une semaine.
Il s’apprête à ouvrir un nouvel hôpital à Petite-Terre.
Face à l’ampleur de la situation, cela n’est pas suffisant sur place.
"Nous devons être au rendez-vous dans cette situation inédite. Nous devons nous organiser avec les acteurs de santé de La Réunion pour anticiper une réponse adaptée aux besoins d’hospitalisation de Mayotte.
Depuis cinq jours, nous avons accueillis 25 EVASAN dont 14 en réanimation.
On veut pouvoir avoir 4 arrivées par jour de Mayotte et jusqu’à 6 admissions par jour en médecine Covid. pour permettre l’aide indispensable à Mayotte et la réponse aux besoins des Réunionnais."
L’isolement est de 10 jours désormais.
Changement de protocole sanitaire vis-à-vis de l’éducation nationale. Si variant, il y aura fermeture de la classe.
10 610 personnes vaccinées dont 47 % de personnes âgées, 3 890 professionnels de santé.
"Nous devons maintenir nos efforts et pouvoir réaliser 400 vaccinations chaque jour à partir de la semaine prochaine.
16 patients en réanimation et 12 patients en médecine, soit une moyenne de 4 patients par jour, explique le CHU.
Le transport est sécurité dans un avion et une ambulance dédiée. Aucune contact n’existe avec la population réunionnaise.
Il n’y a pas d’accompagnement, sauf nécessité thérapeutique.
Le CHU pourra s’adapter mais dans une certaines mesures car il doit faire face à des impératifs : l’activité soutenue, des soins urgents, absorber une partie des patients covid de Mayotte.
"Nous avons augmenté cette capacité à 76 lits de réanimation et nous allons passer à 80 lits de réanimation."
Dans un scénario qu’on ne souhaite pas, le CHU pourra aller jusqu’à 103 lits de réanimation.
Nous avons 46 lits de Covid. Nous pourrions monter au maximum jusqu’à 90 lits de médecine covid.