Les bananes sont moins nombreuses plus petites et plus chères ! Les producteurs se disent confrontés à une pénurie. C’est la conséquence du passage de Fakir mais aussi d’une maladie.
Les agriculteurs de La Réunion tirent la sonnette d’alarme. Un champignon prolifère et la maladie touche tous les champs de banane. Ce problème dure depuis plus d’un an. Le passage de la tempête Fakir n’a rien arrangé et les producteurs font maintenant face à une pénurie.
Les bananes sont de plus en plus chères et de plus en plus petites sur les étals des marchés.
C’est un terrain de 5000 m2 qui est vide depuis quelques mois suite au passage de la dernière tempête.
"C’est la première fois qu’on a reçu autant d’eau sur le terrain et autant de vent. Cela a tourbillonné et ça a déraciné les plantes et tout ça", explique une agricultrice.
La perte est considérable pour Amélie : "Ces plantes vont mettre six mois à un an pour repartir. Il y aura quand même une perte de 30% de notre chiffre d’affaires."
Il s’agit de la moucheture noire du bananier aussi appelée maladie "Freckle".
La chambre d’agriculture suit la situation de près. Cette maladie ne touche que la peau du fruit. La chair est elle consommable sans danger. Mais les consommateurs ne sont pas attirés par des bananes aux tâches noires.