La Sénatrice Nassimah Dindar demande des mesures pour préserver les récifs coralliens.
"L’état du récif corallien est un indicateur fondamental sur la bonne santé de la biodiversité marine. C’est pourquoi, au niveau international, 2018 a été décrétée Année internationale des récifs coralliens, car ces récifs abritent environ 30% de la biodiversité marine".
Le récif corallien est aussi vecteur de richesse économique, pour des activités de tourisme comme la plongée ou la « petite » pêche.
La France, est particulièrement concernée par cette cause, puisque "grâce à ses Outre-Mer et notamment grâce à La Réunion, elle possède la 4ème plus grande superficie de coraux au monde".
Pourtant, les récifs français, et réunionnais, souffrent considérablement de la pression humaine et climatique.
Face à cette situation, la sénatrice Nassimah Dindar demande au Gouvernement la mise en place de mesures destinées à « restaurer une biodiversité viable et saine » et « à protéger nos coraux ».
Nassimah Dindar a donc posé une question au ministre de la Transition écologique et solidaire, elle rappelle que les experts scientifiques préconisent de "considérer davantage l’enjeu environnemental de manière globale".
"La gestion des coraux à La Réunion doit être vue dans son ensemble, en prenant en compte le continuum terre-mer", souligne la sénatrice. Nassimah Dindar demande à ce que soient analysées "différentes pistes en vue d’atténuer le phénomène de ruissellement, néfaste pour la survie des coraux : l’implantation de bassins de décantation pour retenir l’eau de forte pluie ou multiplier les rétentions colinéaires".