A Petite-Île, où la réforme des rythmes scolaires entrera en vigueur dès 2013, les enfants auront classe le mercredi matin. Une quarantaine de personnes a manifesté ce mercredi contre ce projet.
Une quarantaine de parents et d’enseignants se sont réunis ce matin devant la mairie de Petite-Île pour dénoncer le manque de concertation concernant la mise en application de la réforme des rythmes scolaires.
Dans cette ville du Sud, le décret relatif à la semaine de quatre jours et demi entrera en vigueur dès la rentrée prochaine et c’est la matinée du mercredi qui a été choisie. Cette décision ne fat pas l’unanimité au sein des parents et personnels enseignants.
C’est pour cette raison qu’une manifestation a été organisée ce matin. Beaucoup de parents ne veulent pas de cette réforme car ils expliquent qu’elle entraînera des difficultés d’organisation notamment par rapport à la garde des enfants l’après-midi.
Mais malgré leurs réticences à ce projet, les parents et enseignants devront s’adapter dès la rentrée prochaine. A Petite-Île, une pétition a été lancée par les opposants à la réforme des rythmes scolaires. Cette pétition qui demande le report de l’entrée en vigueur du dispositif a déjà recueilli 275 signatures.
Parents et enseignants redoutent un cafouillage à la rentrée 2013 et estiment que cette réforme sera mise en place dans la précipitation.
En fin de matinée, une délégation a été reçue par le Maire Guito Ramoune. Le premier magistrat de la commune de Petite-Île a tenté d’apaiser les inquiétudes des parents, indiquant que tout sera prêt d’ici le mois d’août.
Les parents qui ont pu exposer leurs revendications attendent le prochain point sur le dossier et devraient de nouveau être entendus.