Les sapeurs-pompiers ont manifesté ce mardi matin pour réclamer des actions afin d’améliorer l’organisation et le matériel utilisé pour sauver des vies.
Les secouristes ont repris leur mouvement de grève ce mardi en même temps qu’une journée nationale de contestation. Les sapeurs-pompiers évoquent les difficultés qu’ils rencontrent tous les jours.
Pascal Gonneaud, président du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels, explique la position des secouristes : "Nous avons relancé notre mouvement de grève. Nos collègues en ont marre. C’est un ras-le-bol général. Nous avons le sentiment de ne pas être écoutés par les décideurs et notre hiérarchie."
"Voilà plus de 5 mois qu’il y a eu un nouvel équipage politique. Il y a un impact sur l’organisation. Il n’y a aucune information sur les délégations de fonction et de signature. Cela impacte notre organisation, des documents doivent être signés."
"Toutes ces délégations ont une importance sur notre fonctionnement. Les collègues sont tributaires de véhicules qui ne fonctionnent pas, qui doivent être absolument être aidé en urgence. Sur l’accident de Salazie, c’est une ambulance de Saint-Benoît qui est intervenue. Cela fait des mois et des semaines qu’on n’arrête pas d’alerter la direction, mais on bricole sans avoir des réponses concrètes et des réponses rapides."
"Les collègues mettent leur vie en danger quant à la conduite de leur véhicule. On fait pression sur eux. C’est inadmissible. Sur l’aspect humain, on nous promet beaucoup de choses. Sur les dossiers et les carrières, les instances sont toujours remises."
Cyrille Melchior est le président du Département et donc du Conseil administratif Service départemental d’incendie et de secours.
"Mon objectif est d’engager la restrucuration en profondeur dont l’établissement public a besoin pour garantir la sécurité due aux Réunionnais."