Cinq organisations patronales : MEDEF, CGPME, CAPEB, FRBTP, et l’UPAR se sont rassemblées ce matin pour faire des propositions afin de relancer l’activité économique dans l’île.
Une semaine après les transporteurs, ce sont aux syndicats patronaux d’exposer les moyens pour relancer l’activité des entreprises réunionnaises. N’ayant pas été invités à la première négociation avec la Fédération nationale des transporteurs routiers de La Réunion (FNTR), les représentants du patronat considèrent mener leur propre action. Ils ont néanmoins quelques points commun dans le combat, notamment l’urgence de trouver des solutions rapides pour aider les entreprises, prises à la gorge par les charges sociales.
"Il y a des entreprises auxquelles les collectivités doivent de l’argent et qui dans le même temps sont appelées à payer des cotisations sociales. On doit pouvoir avoir au sein d’un comité, des gens de bons sens capable d’apprécier cette situation. Il faut qu’on puisse pour que ces entreprises ne soient pas mises en danger et ne perdent pas des emplois alors que finalement, on est capable de trouver une solution d’aménagement et d’accompagnement", explique Yann de Prince, président du MEDEF Réunion.
Un accompagnement qui sera assuré par un comité de suivi et d’alerte. Un dispositif qui existe dans d’autres départements et que les représentants syndicaux voudraient bien voir appliquer à La Réunion. Il permettrait d’organiser au cas par cas, la situation des entreprises et proposer des solutions dans les plus brefs délais.
"Nous pensons que demander une loi n’est pas dans le délai du chef d’entreprise. Le chef d’entreprise a besoin de réponse sous quinze jours et le comité suivi d’alerte est justement un dispositif qui porte et apporte des réponses sous 15 jours", indique Dominique Vienne, président de la CGPME Réunion.
Pendant que d’autres dispositifs se mettent en place pour relancer plus largement l’activité, ce comité permettrait aux entreprises de traverser cette crise et les syndicats patronaux ont rendez-vous à la préfecture dans une semaine pour faire en sorte que le dispositif voit le jour très rapidement.