Julie Landrieu, présidente de l’association Préma Babies était l’invitée du journal d’Antenne Réunion.
La mère de famille et présidente de l’association Préma Babies, Julie Landrieu, était invitée sur le plateau d’Antenne Réunion. Elle est venue parler de son expérience en tant que mère d’un bébé prématuré.
Julie Landrieu a créé son association en 2016 après avoir donné naissance à sa fille, née prématurément. Elle a pour vocation de venir en aide aux mamans dont les enfants sont nés prématurés. "J’ai pris un an et demi avant de monter cette association", explique-t-elle. Le temps pour cette jeune maman de : "S’ajuster à mon nouveau statut de mère et que ma fille sorte de l’hôpital".
L’association a d’ailleurs signé une convention avec le CHU. "Ce qui va nous permettre d’avoir un impact plus important et plus positif pour les familles".
La petite Naïa est née prématurément à 27 semaines de grossesse. "C’était un tout petit bébé avec tout ce qu’il faut. Un enfant tout à fait normal mais petit format", explique Julie. La petite fille ne pesait que 865 grammes. "Un bon poids pour un bébé de 27 semaines".
"J’étais vraiment pressé de la tenir dans mes bras", confie la maman mais : "J’ai dû attendre deux jours car j’ai eu quelques complications après l’accouchement". L’enfant lui a été retiré pour des soins. "Ce fut une déchirure."
La maman nous confie : "Je me sentais coupable d’accoucher d’un enfant si tôt. Cela a été très dur. J’ai dû y faire face pendant plus d’un an".
Julie Landrieu a focalisé toute son attention sur sa petite, "non stop".
Julie Landrieu explique que les médecins tenaient un discours très rassurant. "On nous à jamais dit qu’il pourrait y avoir un problème", explique-t-elle. "Chaque jour était une étape supplémentaire."
Elle regrette seulement que : "L’on catégorise la prématurité comme quelque chose de banal".