Alors que le droit à l’interruption volontaire de grossesse a été voté il y a près de 40 ans, l’Assemblée nationale a voté un article le confortant. Mais à La Réunion, les opinions divergent sur le sujet.
39 ans après le vote de la loi Weil, les avis sont toujours partagés sur le droit à l’avortement. Certains pensent que l’interruption volontaire de grossesse ne devrait pas être autorisée : "c’est un péché, c’est tuer quelqu’un", déclare une Dionysienne. D’autres voient là, une avancée pour le droit des femmes : "le corps d’une femme, c’est privé et si elle veut avorter, elle avorte", affirme une jeune femme.
Cette semaine, l’Assemblée nationale a voté une modification du texte de loi. Validé mercredi, l’article "5 quinquies C" du projet de loi sur l’égalité femmes-hommes supprime la notion de "détresse" pour une femme voulant demander une IVG. La ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a souligné que "l’IVG est un droit à part entière et pas une simple tolérance assortie de conditions".
À La Réunion, les femmes sont deux fois plus nombreuses qu’en métropole à faire appel à une IVG.
Retrouvez ce soir après le Journal Télévisé de 19 heures, l’émission Questions d’Actu qui portera sur le thème de l’interruption volontaire de grossesse.