L’annonce de la nouvelle secrétaire d’état au Tourisme, fait naître de nouveaux espoirs chez les représentants de la filière hôtellerie restauration qui ont reçu la visite du président de l’UMIH.
Les professionnels de l’île réclament une meilleure considération du gouvernement pour mettre en valeur la filière hôtellerie restauration de la Réunion, après la nomination de Fleur Pellerin en tant que Secrétariat d’Etat au Commerce extérieur, mais surtout à la promotion du tourisme.
La crise requin a impacté sur le long terme le flux de voyageurs à destination de la Réunion. Ainsi les hôtels classés déplorent un recul de plus de 5% de leur taux d’occupation. " Le requin a été en terme d’image très négatif, car a chaque fois qu’il y a un soucis avec la mer, on sait bien qu’il faut au moins 3 ans pour refaire son paysage et sa communication" , témoigne un représentant de la filière, avant d’ajouter, "en plus il faut reconnaître qu’on avait pas eu de chance avec le moustique." La crise du Chikungunya avait fait plonger les chiffres du tourisme. Les professionnels ont peiné à sortir du gouffre avant d’y replonger avec le début de la crise requins.
Au delà des crises ponctuelles traversées ces derniers mois, Rolan Héguy, le patron national de l’Union des métiers de l’hôtellerie restauration (UMHI), actuellement en visite à La Réunion, mise également sur les efforts à fournir du côté de la nouvelle secrétaire d’Etat en terme de visa et de transport.
Le syndicat patronal qui comprend 80 000 entreprises, 300 collaborateurs et 2 000 élus, dispose de plusieurs bureaux départementaux La délégation réunionnaise de l’UMIH est présidée par Philippe Doki-Thonon. La section compte 220 adhérents et fédère des hôteliers, restaurateurs, cafetiers et discothèques.
Pour attirer les touristes mais aussi la clientèle locale, les restaurateurs ont une piste sérieuse : la création d’un label artisan cuisinier, une première nationale. " C’est vrai qu’on a eu un refus du ministère dans un premier temps sur le terme artisan dans nos métiers, mais nous sommes persuadés que c’est une possibilité", indique un restaurateur, confiant.