Bruno Prochasson, secrétaire de la Banque alimentaire des Mascareignes, s’exprime sur le travail réalisé pour les plus démunis.
Bruno Prochasson, secrétaire de la Banque alimentaire des Mascareignes, évoque l’anniversaire de l’organisme qui approche.
"Le gaspillage alimentaire continue. On essaie de lutter comme on peut grâce à des partenariats. Il y a encore du travail à faire."
"Les grandes surfaces jouent le jeu de plus en plus dont certaines industries de l’agro-alimentaire. Certaines entreprises commencent à prendre conscience de leur responsabilité sociale et environnementale. C’est ce qui nous permet de mettre en place des partenariats."
"Les colis distribués contiennent des produits qui viennent de l’aide européenne et française mais aussi des entreprises et de l’industrie agroalimentaires. Les colis sont réalisés de différentes façons pour une équité entre les familles."
"Nous travaillons avec les travailleurs sociaux qui sont dans les maisons départementales et les CCAS. Ils analysent leur besoin et mettent en place les dispositifs d’accompagnement, le colis alimentaire peut faire partie de ce dispositif. Les travailleurs sociaux orientent les familles vers les associations proches de leur domicile."
"C’est un dispositif encore récent à La Réunion. 9 épiceries sociales fonctionnent. Nous travaillons sur de nouveaux prochains. L’intérêt est que la famille en difficulté choisit ses produits dont elle a besoin. Il y a une contribution financièrement modique, de l’ordre de 15% des produits qui sont donnés. Nous accompagnons les familles, l’épicerie met en place une aide à la gestion, un projet d’accompagnement. Nous y tenons, contrairement aux autres structures qui sont du commerce déguisé. Il y a malheureusement des structures qui ne font pas ce travail déterminant."