Conséquence de la diminution du nombre de contrats aidés, les centres aérés n’ouvriront pas en mars et octobre au Tampon. Sur Saint-Denis, l’UNSA Territoriaux Mairie de Saint-Denis maintient la grève pour lundi. Des perturbations sont à prévoir dans les écoles du chef-lieu.
Au Tampon, la suppression des contrats aidés en 2017 a des répercussions cette année. Le maire André Thien Ah Koon indique que les centres aérés ne pourront pas ouvrir en mars et en octobre.
"Comme le Maire l’avait annoncé à l’annonce de la suppression des contrats aidés l’année dernière, « les pires difficultés sont à prévoir non seulement pour les communes et les associations mais aussi pour des milliers de réunionnais ».
Le Tampon subit de plein fouet ces mesures et se trouve dans l’obligation de fermer ses centres de loisirs sans hébergement (centres aérés) durant les vacances des mois de mars et d’octobre. Ce n’est pas moins de 54 contrats aidés qui n’ont pas été renouvelés
dans ce dispositif.
L’effort communal est concentré sur l’organisation des centres aérés et sports vacances des grandes vacances des mois de Juillet/Aout et de Janvier.
Le Maire fait appel à la compréhension de la population tamponnaise dans ces temps difficiles.”
Dans le chef-lieu, l’UNSA Territoriaux Mairie de Saint-Denis indique qu’en raison de l’échec d’une “rencontre réglementaire avec l’administration”, la grève est maintenue le lundi 05 mars 2018, à partir de 09 heures à l’Hôtel de Ville de Saint-Denis.
Par conséquent, des perturbations sont à prévoir à l’occasion de la grève du personnel scolaire dans les écoles et cantines de Saint-Denis.
L’UNSA Territoriaux Mairie de Saint-Denis d’expliquer les raisons de cette grève :
"L’administration est incapable de nous communiquer un diagnostic transparent des effectifs par métier concernant les écoles et la restauration. Dès lors, il nous apparaît difficile de pouvoir échanger sur des éventuelles solutions d’ajustement par rapport à la baisse des effectifs territoriaux sans un état des lieux précis.
Nous rappelons que les effectifs dans ces secteurs n’ont cessé de diminuer depuis 2010 :
Pour les services affaires scolaires et périscolaires, 38 % sont assurés par des emplois aidés
Dans les services de la restauration, 35% sont des contrats aidés
(Chiffre CNFPT enquête régionale sur les emplois et les métiers territoriaux de la Réunion au 31 décembre 2010).
A la mairie de Saint-Denis, déjà en 2015, les métiers de la restauration scolaire étaient déjà assurés par des emplois aidés, à hauteur de 50%. En 2017, la baisse importante des emplois aidés amène les chefs cantinier (es) et cantinières à assumer leurs missions de service public en sous-effectif.
A ce jour, le personnel des écoles et de la restauration ont atteints leur seuil de tolérance, leurs santés sont gravement impactées par un rythme soutenue, au quotidien, par une polyvalence sur plusieurs missions.
Aucune mesure de prévention n’est programmée pour l’année 2018 afin d’évaluer les risques dans de ces deux secteurs.
Nous n’avons cessé d’alerter la ville sur la mise à jour du Document Unique de l’Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) à la Mairie de Saint-Denis."