Le syndicat Force Ouvrière démarre un mouvement de contestation suite à la validation par le gouvernement du plan de rétablissement financier du CHU de La Réunion. La CFDT suspend le sien.
Le CHU de La Réunion doit faire des économies. 155 postes ne seront pas renouvelés et d’autres efforts doivent être réalisés pour un retour à l’équilibre. Un syndicat commence la mobilisation alors qu’un autre lève le piquet de grève après l’obtention de garanties.
Force Ouvrière reste mobilisé
Le syndicat Force Ouvrière (FO) mené par David Belda ne baisse pas les armes. FO a annoncé le dépôt d’un préavis de grève illimitée à partir de ce mercredi 7 février.
Le personnel soignant du centre hospitalier est concerné par ce mouvement social, tout comme les agents des établissements médico-sociaux.
Un piquet de grève est installé au CHU Félix Guyon de Bellepierre à Saint-Denis. La mobilisation se fait aussi à Saint-Pierre et Saint-Benoît.
Le syndicat n’approuve pas le plan du CHU
Le syndicat n’est pas d’accord avec les mesures d’économies du centre hospitalier. Il demande entre autres, une titularisation des agents contractuels ainsi que le maintien de tous les emplois pour une meilleure prise en charge des patients. L’organisme réclame également de meilleures conditions de travail.
La CFDT (Confédération française démocratique du travail) met fin à son mouvement de grève mené depuis 6 jours. Le syndicat a obtenu des accords suite à des négociations avec le directeur du CHU de La Réunion, Lionel Calenge.
Un plan de titularisation du personnel contractuel et un accompagnement financier des départs en retraite ont été étudiés.
Un comité spécifique sera mis en place en juillet 2018 pour statuer sur l’hôpital de Cilaos.
Le CHU de La Réunion connaît des soucis budgétaires. Le comité interministériel accorde une aide financière afin de rétablir la situation. Le Direction Générale du centre hospitalier prévoit par ce plan, la réalisation d’économies à hauteur de 30 millions d’euros sur 5 ans et le non-renouvellement de postes.