Les poulets péi sont concurrencés par les produits d’importation congelés. Ils sont vendus moins cher à La Réunion que dans leur pays de production. Ericka Bareigts monte au créneau. Elle demande à la préfecture de faire appliquer un article de la loi égalité réelle qui protège de ces produits dit de dégagement. Il en va dit elle de l’intérêt des consommateurs et des producteurs locaux.
Les poulets péi sont concurrencés par les produits d’importation congelés. Ils sont vendus moins cher à La Réunion que dans leur pays de production. Ericka Bareigts monte au créneau. Elle demande à la préfecture de faire appliquer un article de la loi égalité réelle qui protège de ces produits dit de dégagement. Il en va dit elle de l’intérêt des consommateurs et des producteurs locaux.
Tout juste vaccinés, ces 7 000 poulets vont continuer à grossir avant d’être abattus : 45 jours au total, et ça fait la différence. À Sainte-Marie, Mathieu élève des volailles depuis 10 ans. Mais de plus en plus, comme les 152 éleveurs de la filière, il fait face à une nette concurrence des importations.
"Cela se voit surtout au niveau des mises en place des poussins, les faire grossir et respecter un temps d’attente de vide sanitaire pour désinfecter le bâtiment. Quand on n’a que 4 lots par an ça impacte la trésorerie."
Ces importations massives représentent 21 000 tonnes par an, de ce que l’on appelle produits de dégagement congelés, plument la filière péi.
Dans les supermarchés, des caissettes ou des sacs de morceaux de poulet sont vendus à des prix défiant toute concurrence. Des prix qui provoquent parfois l’hystérie chez les consommateurs.
Mais à choisir entre qualité et prix plus abordables, que préfèrent les consommateurs ? "Je n’ai pas vraiment de préférence car je ne porte pas attention aux prix" ; "Le congelé est moins cher, mais parfois na point une grande différence de prix, surtout pour le goût dans la bouche."
Cette année, les rencontres sur la mise en application de cet article vont s’enchaîner. Les acteurs de la filière vont quant à eux faire aussi bien que les 13 000 tonnes de volailles produites l’an passé.