Ce vendredi marque la Journée nationale de la prévention du suicide. Les spécialistes de la question ou encore de l’insertion scolaire et professionnels, tout comme le grand public se retrouvent aujourd’hui pour discuter de ce mal-être invisible. À La Réunion, près d’une centaine de suicide sont recensés en moyenne, chaque année.
Ce vendredi marque la Journée nationale de la prévention du suicide. Les spécialistes de la question ou encore de l’insertion scolaire et professionnels, tout comme le grand public se retrouvent aujourd’hui pour discuter de ce mal-être invisible. À La Réunion, près d’une centaine de suicide sont recensés en moyenne,chaque année.
Le suicide, c’est un mort tous les quatre jours, et trois hospitalisations pour tentative de suicide par jour. Les Réunionnais sont convaincus de pouvoir détecter une personne susceptible de passer à l’acte.
"Je pense qu’il y a des signes qui ne trompent pas : le ton de la voix, le regard et souvent la personne dit qu’elle va bien". Un jeune homme de poursuivre : "Si elle se renferme, qu’elle est malheureuse, qu’elle a du mal à rire, j’essaye de l’aider. Mais je ne suis pas psychologue, on ne peut pas aider une personne comme ça. Il faudrait appeler des personnes plus compétentes pour ça."
Selon les spécialistes de la question, réunis lors de la Journée nationale de la prévention du suicide, l’écoute est importante. "Mi aide la personne dans mes mots à sortir le zafer, à tout déballer. Mi parle très peu à part pour relancer la personne", explique Sébastien Dijoux, président de SOS Solitude.
Le professeur Jean-Louis Terra, chef de service en psychiatrie à l’Université Lyon I, participe aussi à cette Journée nationale. Il faut, selon ce dernier, obtenir des informations qui permettront de protéger la personne à tendance suicidaire.
"Il faut lui dire : tu n’es pas comme ça d’habitude, dis moi exactement ce qui se passe dans ta vie, ce qui a changé. Puisque tu me le dis, je le prends pour une demande explicite d’aide. Je ne te laisserai pas comme cela, il y a assez de malheurs dans ta vie, je ne veux pas qu’il y en ait plus."