Président de la branche bars-brasseries-restaurants-discothèques de l’UMIH, Angel Porras est en direct dans le 12h30 d’Antenne Réunion pour évoquer la question de l’alcool dans les boîtes de nuit.
L’alcool en discothèque ou dans les bars... Pour en parler, Angel Porras, président de la branche bars-brasseries-restaurants-discothèques de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH) intervient dans le Journal télévisé d’Antenne Réunion.
Le président confirme que les éthylotests sont obligatoires dans tous les établissements de nuit à La Réunion.
"L’obligation est arrivée par la loi de 2009 Santé hôpital qui a obligé les établissements fermant après 2 heures du matin à fournir un éthylotest aux clients avec un affichage permettant de leur faire savoir qu’ils peuvent se dépister s’ils le souhaitent."
La Réunion est touchée par une pénurie d’éthylotests sur l’île. "On a du mal à en trouver. On a trouvé une solution à ce problème en installant dans les boîtes de nuit des éthylotests électroniques. Embout gratuit offert au clients."
Au-delà de l’obligation, Angel Porras met en avant la notion de responsabilité des gérants de boîtes de nuits, de bars et de restaurants.
"La responsabilité est presqu’automatique. Un bon client est un client vivant, qui peut revenir chez nous. L’alcool doit rester festif. Les consignes sont données dans les établissements. Il y a l’alcool, et l’alcool au volant On essaye de contrôler tout cela, et inciter les gens à avoir un capitaine de soirée."
Des actions de prévention sont menées en prévision du réveillon. "Nous multiplions les affichages pour les rendre visible. On essaye d’inciter et former nos barmans. Un barman bien formé, c’est la meilleure prévention pour les clients."
Parmi les contraintes évoquées pour les personnes qui souhaitent boire, le manque de transports alternatifs pour rentrer.
"A Saint-Gilles, il y a une solution alternative, avec un transport de nuit. J’ai moi-même essayé de mettre en place un transport longue distance entre Saint-Denis, Saint-Gilles et Saint-Pierre, mais les gens veulent prendre leur voiture. Les transports alternatifs sont difficiles à mettre en place, mais je pense que les changements de mentalité sont là."