Le PEDT est un fonds de soutien pour les activités périscolaires. Il s’établit précisément à hauteur de 90 euros par élève pour toutes les communes concernées signataires d’un projet éducatif territorial (PEDT). Mais attention, les communes qui repasseront à la semaine de 4 jours vont perdre cette enveloppe. Au Tampon, pas d’inquiétude majeure car cette commune n’a jamais sollicité l’aide de l’Etat. Explications.
Le Rectorat de La Réunion souligne que "les communes qui se verraient accorder une modification de l’organisation de la semaine scolaire, ne pourront plus bénéficier du fonds de soutien pour les activités périscolaires (90 euros par élève pour toutes les communes concernées signataires d’un projet éducatif territorial (PEDT)".
Au Tampon, les activités périscolaires sont d’ores et déjà assurées sans cette aide attribuée par l’Etat.
A La Réunion comme sur l’ensemble du territoire national, les communes qui en ont fait la demande peuvent bénéficier d’un PEDT , un projet éducatif territorial. Il s’agit précisément d’une enveloppe attribuée aux communes afin de financer les activités périscolaires à hauteur de 90 euros par élève.
Mais attention, toutes les communes qui repasseront à la semaine de 4 jours en 2018 perdront leur PEDT.
Cela signifie donc la fin d’une aide de l’Etat qui s’élève à hauteur de 90 euros par an et par élève pour assurer le périscolaire.
Les communes vont donc devoir revoir leur mode de travail. Au Tampon, pas d’inquiétude car la commune n’a jamais demandé cette aide et elle se débrouille par ses propres moyens.
A 15h15, c’est la fin des cours dans une école située au 17e km au Tampon mais pourtant ils sont une petite vingtaine d’élèves à rester dans le réfectoire de l’établissement encadrés par 3 personnes. Il s’agit du temps périscolaire, les activités sont nombreuses.
Dans la commune du Tampon : 4000 élèves le matin et 2000 le soir bénéficient d’activités périscolaires.. A chaque fois, les enfants sont encadrés par du personnel communal, des Atsem ou des membres du service civique. La commune a refusé l’aide de l’Etat jugée trop contraignante dans l’organisation de ce temps.
Toutes les communes qui réclament aujourd’hui le retour à la semaine des 4 jours devront se débrouiller sans cette aide de l’Etat. Au Tampon, le dispositif actuel devrait être maintenu sans difficulté.
Des associations interviennent déjà au sein des écoles du Tampon et elles pourront continuer à le faire. Dans cette commune comme dans d’autres, on attend désormais le feu vert du recteur afin de passer à une semaine de 4 jours dès la rentrée de janvier.