Quitter La Réunion, est-ce un tremplin pour l’emploi ? Le Comité national d’accueil et d’actions pour les Réunionnais (Cnarm) accompagne les Réunionnais dans la mobilité. Le président du Cnarm, Ibrahim Dindar est l’invité du 19h d’Antenne Réunion.
Partir : une expérience ou un tremplin pour l’emploi ? les réponses sur le plateau d’Antenne Réunion avec Ibrahim Dindar, président du Comité national d’accueil et d’actions pour les Réunionnais (Cnarm) en Métropole.
2 200 Réunionnais sont partis en 2016 contre 5 000 en prévision en 2015. Ibrahim Dindar explique la raison de cet écart.
"L’écart dans ce chiffre provient d’une grande ambition. Notre moyenne est plutôt de 2 000 départs par an, ce qui est déjà extraordinaire. Le Cnarm est le premier recruteur de La Réunion, pour paraphraser le slogan de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Quand on sait que ce créé 4 000 emplois en moyenne à La Réunion et que nous créons 2 000 emplois en dehors de l’île nous avons un rôle social très important. Nous ambitionnons d’atteindre 5 000 départs dans une dizaine d’années."
"Le Cnarm s’adresse à toute personne résidant à La Réunion souhaitant aller travailler à l’extérieur de l’île, car ici le marché de l’emploi ne lui permet pas de s’épanouir. Toute personne candidate motivée, volontaire peut s’adresser à nous pour un projet de départ en mobilité en Métropole ou à l’étranger. Il faut simplement être inscrit comme demandeur d’emploi à Pôle emploi", indique le président du Cnarm.
Retrouvez l’intégralité de l’interview d’Ibrahim Dindar, président du Cnarm, dans la vidéo ci-jointe.