Le 1er octobre 2017, le décret interdisant la cigarette électronique dans certains lieux publics est entré en vigueur en France et en Outre-Mer. Qu’en pensent les Réunionnais ?
La cigarette électronique est désormais bannie des établissements scolaires, accueillant des mineurs, des transports publics et des lieux de travail fermés à usage collectif comme les open-spaces. Cependant, la e-cigarette reste tolérée dans les salles de spectacles, bars, restaurants et autres lieux accueillant du public sauf en cas de mention contraire.
Les Réunionnais croisés au centre commercial de Sainte-Marie ont des avis différents. Si certains pensent que "personne n’applique [le décret], personne ne [le] prend en considération", d’autres au contraire respectent cette interdiction. "[C’est normal], il y a quand même une odeur donc si les gens n’aiment pas".
Malgré cette interdiction de vapoter dans certains lieux publics, la pratique ne cesse d’augmenter. Gino Gopalsamy, le gérant de Vapoliquid à Sainte-Marie, n’est pas inquiet pour son chiffre d’affaires. "Les ventes de cigarettes électroniques continuent à augmenter. [Ce décret] c’est plutôt rassurant, ça donne des autorisations là où il y avait des flous".
Pour le docteur David Mété, ce décret va dans le bon sens. Il est "indispensable que le vapotage soit encadré. Ce n’est pas inoffensif donc pas acceptable que l’on soit exposé au vapotage dans les lieux publics".
Petit rappel : les employeurs doivent installer dans leurs locaux une signalétique pour indiquer qu’il est interdit de vapoter. Ils risquent une amende de 450 euros dans le cas contraire. Quant aux vapoteurs pris sur le fait, ils leur en coûtera 150 euros maximum.