A partir de la semaine prochaine, la Police nationale se dote de nouvelles équipes. 15 policiers intègrent la Compagnie Départementale d’Intervention de nuit. Ils interviendront à Saint-Denis, Le Port, Saint-André ou Saint-Pierre.
Depuis plusieurs jours, ils sont en formation. Ces policiers s’apprêtent à changer de service. Ce matin leurs collègues rappellent quelques principes fondamentaux dans la salle de tir. Ils ont également appris à manier d’autres armes plus sophistiquées.
"Le nouveau fusil d’assaut, le HK G36, de calibre 5,56 mm, qui sera utilisé sur le protocole de tuerie de masse, mais pas uniquement. C’est l’arme collective des 15 équipages", explique le brigadier chef et formateur Eric Martiniere.
Ces 15 policiers recrutés localement font désormais partie de la Compagnie départementale d’intervention (CDI) de nuit.
"Ce service est plus spécialisé dans le maintien de l’ordre, dans les violences urbaines. C’est un service à part de la police. Il y a encore quelques petits réglages à faire, mais globalement, tout est prêt, on sera opérationnel dès lundi soir."
"On va travailler sur des missions beaucoup plus vastes, et sur l’ensemble du Département, dans les quatre communes police."
A Saint-Denis, Au Port, à Saint-André et à Saint-Pierre, certains fonctionnaires et usagers se plaignaient du manque d’effectif la nuit.
Désormais, ces équipes travailleront en complément de la Brigade anti-criminalité (Bac) notamment.
"Les usagers pourront être amenés à les croiser sur tous les types de terrain : qu’il s’agisse de sécuriser les quartiers, les immeubles, sur la voie publique, sur les actions de sécurité routière... Il s’agira donc de sécuriser la population, et d’interpeller les auteurs s’il y avait des délits commis”, détaille Jean-François Lebon, directeur départemental de la sécurité publique (DDSP).
La formation de ces policiers va continuer après leur prise de fonction. D’ici la fin de l’année, plusieurs exercices sont programmés. Concernant des violences urbaines, ou encore des tueries de masse.