Dans la perspective de l’ouverture de la carrière de Bois Blanc, les communes des Avirons et de l’Etang-Salé seront également concernées, en plus de celle de Saint-Leu. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir leurs maires respectifs.
Le préfet de La Réunion, Amauray de Saint-Quentin, a signé le lundi 31 juillet l’arrêté qualifiant le projet d’intérêt général (PIG) pour l’ouverture et l’exploitation de la carrière de Bois Blanc à Saint-Leu au lieu-dit "Ravine du Trou". Cet arrêté préfectoral concerne, en plus de Saint-Leu, les communes de l’Étang-Salé et des Avirons. Les maires de ces deux dernières communes ne cachent pas leur déception et leur colère.
"Nous allons avoir la preuve que l’État exerce son droit régalien. Autrement dit, circulez, il n’y a plus rien à voir ! Maintenant, ceux qui veulent continuer le combat, ça restera un combat d’arrière-garde, mais il faut dire que les choses sont pliées."
Le maire des Avirons lui se dit estomaqué par l’attitude du préfet : "Le préfet, qui vient d’arriver, et ne connaît rien au dossier. Il se permet de prendre des décisions qui engagent l’avenir, notre environnement, etc.
C’est une décision prise sans concertation avec personne. Nous aux Avirons nous ne sommes même pas au courant. Je trouve déplorable cette attitude de signer le PIG sans consulter les intéressés."