Le nouveau préfet de la Réunion a signé l’arrêté qualifiant le projet d’intérêt général (PIG) pour l’ouverture et l’exploitation de la carrière de Bois Blanc à Saint-Leu au lieu-dit "Ravine du Trou". Une nouvelle étape qui provoque la colère des riverains installés près du site. De son côté, le collectif Touch’ pas à nout’ roche se dit prêt à passer à l’action.
Le 31 juillet 2017, le nouveau préfet de La Réunion a signé un arrêté qualifiant la carrière de Bois Blanc de projet d’intérêt général (PIG).
La mairie de Saint-Leu est donc appelée à modifier son PLU (Plan Local d’Urbanisme).
Il s’agit donc d’un pas de plus en ce qui concerne l’exploitation de la carrière de Bois Blanc servant à alimenter le chantier de la Nouvelle Route du Littoral (NRL) en roches.
Interrogés ce jeudi, les habitants qui vivent à proximité du site de la carrière de Bois Blanc ne comprennent pas la décision du préfet de La Réunion. Ils crient leur colère, tout comme les membres du collectif Touch’ pas nout’ roche.
En signant l’arrêté préfectoral qualifiant la carrière de Bois Blanc de projet d’intérêt général (PIG), le préfet Amaury de Saint-Quentin demande donc à la mairie de Saint-Leu de modifier son Plan d’Urbanisme (PLU) en ce sens.
Mais les riverains se disent fermement opposés à l’exploitation de la carrière de Bois Blanc. Interrogé ce jeudi, Jonathan habite à 500 mètres du lieu d’extraction et il est totalement opposé à l’ouverture de la carrière de Bois Blanc. Pour lui, la décision du préfet de La Réunion est incompréhensible.
Les habitants des Avirons, de Bois de Nèfles, de Bois Blanc et de Piton Saint-Leu craignent les conséquences de l’exploitation de la carrière implantée à proximité de leurs logements.
Le collectif baptisé Touch’ pas nout’ roche s’insurge également contre ce projet. L’incompréhension est totale. Et selon les membres du collectif, cette décision va à l’encontre de la politique gouvernementale en terme d’environnement.
Le collectif prévoit de rassembler des fonds afin d’engager une procédure en justice.
D’autres actions sur le terrain sont en réflexion. Et l’objectif affiché est clair : le collectif Touch’ pas nout’ roche se bat pour que la carrière de Bois Blanc ne voit jamais le jour.