Amaury de Saint-Quentin - le nouveau préfet de la Réunion - a signé l’arrêté qualifiant le projet d’intérêt général (PIG) pour l’ouverture et l’exploitation de la carrière de Bois Blanc à Saint-Leu au lieu-dit "Ravine du Trou". Cet arrêté préfectoral a été signé le 31 juillet dernier.
Comme le révèlent nos confrères du Journal de l’Ile, le préfet de La Réunion Amaury de Saint-Quentin a donné son feu vert pour le projet de la carrière de Bois Blanc en signant l’arrêté le qualifiant de projet d’intérêt général (PIG).
L’arrêté en question a été signé le 31 juillet 2017 et il a été rendu public mercredi 2 août. Il s’agit d’une nouvelle étape franchie pour permettre l’exploitation de la carrière de Bois Blanc, en vue de l’avancement du chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Un dossier qui fait réagir car une fois encore, Thierry Robert est monté au créneau à plusieurs reprises pour empêcher l’ouverture de cette carrière.
Un référendum a également été organisé à Saint-Leu - en 2016 - afin de donner la parole aux habitants. Et 81,1% des votants s’étaient exprimés pour dire "NON à la carrière de Bois Blanc".
Une fois encore, ce site a pour objectif de permettre de répondre aux besoins d’approvisionnement en roches du chantier de la Nouvelle Route du Littoral.
Le député-maire de Saint-Leu est monté au créneau à de nombreuses reprises afin de dénoncer le projet de la carrière de Bois Blanc.
Pour se faire entendre, Thierry Robert n’a pas hésité à entamer une grève de la faim devant les grilles de la préfecture de Saint-Denis.
L’arrêté qualifiant le projet d’intérêt général (PIG) pour l’ouverture et l’exploitation de la carrière de Bois Blanc à Saint-Leu au lieu-dit "Ravine du Trou" est accessible sur le site de la préfecture de La Réunion en cliquant ici.
A noter également : l’arrêté signé par le préfet le 31 juillet dernier laisse un mois à la commune de Saint-Leu pour valider ou non le projet. Si le conseil municipal s’y oppose toujours, le préfet de La Réunion peut imposer son choix au bout de six mois. (Article 3 de l’arrêté du 31 juillet : "La commune dispose d’un mois afin de faire connaître si elle entend faire évoluer son plan local d’urbanisme afin de le rendre compatible avec le projet d’intérêt général").
Cette nouvelle étape provoque la colère des riverains installés près du site.
De son côté, le collectif Touch’ pas à nout’ roche se dit prêt à passer à l’action.
La Région Réunion se félicite que soit enfin reconnu le caractère d’utilité publique de ce site essentiel, "ce qu’elle avait demandé dès 2014, pour l’approvisionnement en matériaux du chantier de la NRL".
Et sur ce point, la Région insiste en déclarant qu’il s’agit d’un "chantier nécessaire et urgent pour offrir aux Réunionnais une nouvelle infrastructure sécurisée".