Les syndicats, les industriels et l’Etat ont signé la convention mardi soir aux alentours de 19 heures à la préfecture. C’est la fin du conflit.
Les négociations sur l’actualisation de la convention canne débutées au mois d’avril ont abouti à un accord voté à l’unanimité entre tous les planteurs et les industriels ce mardi 11 juillet 2017.
Amaury de Saint-Quentin, préfet de La Réunion, salue cet accord conclu par l’interprofession de la canne et du sucre.
La signature de cet accord interprofessionnel est une avancée concrète et significative pour l’ensemble de la filière canne de La Réunion.
Cet accord permet des engagements concrets pour revaloriser les revenus des planteurs :
une revalorisation du prix de base d’achat de la canne ;
une revalorisation des compléments de prix ;
une revalorisation de la prime bagasse production ;
une revalorisation de la prime de soutien à la compétitivité ;
la mise en place de nouvelles mesures incitatives à la coupe mécanisée.
A ces mesures s’ajoutent un nouveau complément de prix variable chaque année en fonction du cours du sucre applicable dès 2017 et une majoration des aides à la plantation et des compléments d’aide du FEADER financés par l’État et le Conseil départemental.
Près de 80 % des planteurs verront le prix d’achat de la tonne de canne revalorisé de 3€ auxquelles s’ajoutent pour l’ensemble des planteurs 0,88€/tonne produite au titre du complément de prix variable en 2017.
L’État s’est mobilisé afin de maintenir et d’organiser le dialogue entre les parties durant toutes les discussions et négociations. Cette action d’accompagnement et de conseil se poursuivra tout au long de la campagne à venir.
Avec cet avenant à la convention canne de 2015, l’ensemble des acteurs de la filière canne se donne désormais les moyens de faire face dans les meilleures conditions à ses enjeux de modernisation et de compétitivité dans le contexte européen de la fin des quotas sucriers.