Jean-Bernard Gonthier, vice-président de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion) et président de la Chambre d’Agriculture, évoque la signature de la convention canne.
Jean-Bernard Gonthier, vice-président de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion) et président de la Chambre d’Agriculture, évoque la signature de la convention canne en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion quelques minutes plus tard.
"Il y a un léger goût amer. On a très mal communiqué sur cette convention. On a obtenu un complément de prix mais on a pas obtenu un prix plancher comme l’attendait les agriculteurs. On a essayé de trouver une mesure sur les cannes non-machine. Il y a encore un travail qui doit être fait après cette convention."
"La barre a été fixée très haut. C’est la première fois qu’on obtient 6 millions de la poche directe des industriels. C’est aussi un fait historique : j’ai combattu aux côtés de tous nos anciens pour qu’on arrive à une réduction ou une suppression de l’écart technique. Même si aujourd’hui, elle est minime. Elle est symbolique."
"Il faut aller expliquer aux agriculteurs. Il va falloir rencontrer les planteurs."
"Il fallait faire un choix, soit on signe et on prend ce qu’on a ou soit on revient à l’ancienne convention. Là, on ne négociait qu’un volet. On serait revenu à une convention de 2015 qui aurait plus pénalisé les agriculteurs."