Frédéric Vienne, président de la FDSEA, explique qu’un "durcissement" du mouvement est à craindre dans les prochaines heures. Une réunion intersyndicale est prévue cet après-midi.
Frédéric Vienne, président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles), était en direct dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion.
Le point sur les blocages en cours
"On a eu des avancées à coups de centimes : de 0,49 à 2,50 euros. Il faut qu’il y ait un geste supplémentaire de Tereos pour les planteurs. On est rejoint par plusieurs corps de métier qui sont prêts à entrer en action dès qu’on donne le feu vert."
"On se réunit cet après-midi pour réfléchir sur les actions à mener."
"On sait ce qui nous attend si on met le pied dans cet engrenage. Il ne faut pas oublier que ça fait 3 mois qu’on est dans ce conflit. Il faut que ça se termine."
"On avance au jour le jour. On peut être convoqué à tout moment en préfecture. Il est à souhaiter que la précédente proposition ne soit pas la dernière parce qu’on risque d’aller dans des actions indépendantes et là, on a quelque chose à craindre."
"Le bonus est sur l’année dernière : chaque planteur prendra le tonnage qu’il a eu et aura un intéressement sur le prix du sucre. C’est une garantie sur l’année dernière mais pas sur les 4 années à venir. Les 88 centimes ne sont pas acquis."
"C’est la base qui décidera s’il y a un accord. On ne prendra pas de décision, on consultera et écoutera les planteurs. Le conflit dure depuis trois mois. Dans l’Est, la campagne sucrière a déjà commencé."
"Un durcissement se profile. On voit qu’il n’y aura pas de moyens mis en place pour l’instant."
"Quand vous coordonnez vos actions avec le BTP, les docks et les planteurs. Il y aura des sites stratégiques visés et qui seront saturés."