Nouvelle journée de mobilisation pour les planteurs. Dans le Nord, le Barachois est toujours bloqué. Et dans le Sud, des tracteurs sont garés à l’Usine du Gol et au rond-point de la Balance à Saint-Pierre. La CGPER, la FDSEA et les JA (Jeunes Agriculteurs) ont fait le choix de s’allier pour mener les opérations de ce matin dans le Sud.
Malgré plusieurs réunions, aucune sortie de crise n’a été actée ce week end. Tereos reste campé sur sa proposition de 2,50 euros de hausse du prix de la tonne de canne.
De nouvelles actions mises en place par les agriculteurs
Le
Barachois est bloqué. Sur la RN1 à Saint Denis, suite à cette manifestation au niveau de la Préfecture, le Barachois est fermé à la circulation dans ce secteur jusqu’à nouvel ordre. Il est demandé aux usagers d’emprunter la RN6 Boulevard Sud depuis l’échangeur de Gilot.
L’usine du Gol à Saint-Louis est également bloquée. Une première opération escargot a été mise en place entre Saint-Pierre et Saint-Louis. Et peu avant 10h00, une nouvelle
opération escargot a débuté au niveau du Gol, direction St-Pierre.
À la mi-journée, les opérations escargot sont terminées : des tracteurs sont garés sur le rond-point de la Balance à Saint-Pierre et à l’usine du Gol.
Une fois encore, les
planteurs de canne montent au créneau car ils ne sont pas satisfaits des discussions qui se sont déroulées ce dimanche jusqu’en milieu de soirée à la préfecture de La Réunion.
Les transporteurs vont-ils rejoindre le mouvement ?
Jean-Bernard Caroupaye, président de la Fédération nationale des transporteurs de La Réunion, explique qu’il a été demandé à ce secteur de laisser quelques jours en début de semaine pour voir les avancées réalisées lors des négociations avec le préfet de La Réunion.
La FNTR assure que si les transporteurs ne peuvent pas assurer leurs activités à cause de blocage, ils mèneront des actions. Une nouvelle réunion avec les autres secteurs d’activité qui ont montré leur soutien aux planteurs doit se tenir bientôt.
Le
préfet de La Réunion est arrivé en début de journée dimanche 9 juillet.
Amaury de Saint-Quentin a enchaîné les rencontres dans l’après-midi, d’abord avec les syndicalistes puis avec les industriels.
Les
planteurs ont déploré une prise de contact sans nouvelle proposition. Les industriels sont eux sortis de la préfecture et n’avaient pas revu leur position : une hausse de 2,50 euros du prix de la
canne.