Il n’y a eu aucune avancée sur les négociations au sujet de la convention canne durant ce week-end. Tereos reste campé sur sa proposition de 2,50 euros de hausse du prix de la tonne de canne. De nouvelles actions sont prévues par les agriculteurs ce lundi. Le Barachois est bloqué, tout comme l’usine du Gol à Saint-Louis. Une première opération escargot a été mise en place entre Saint-Pierre et Saint-Louis. Et peu avant 10h00, une nouvelle opération escargot a débuté au niveau du Gol, direction St-Pierre.
9h45 : une nouvelle opération escargot a débuté, entre le Gol et Saint-Pierre.
Les planteurs de canne ne sont pas satisfaits des discussions qui se sont déroulées ce dimanche jusqu’en milieu de soirée à la préfecture de La Réunion.
Il y a un "risque d’actions des planteurs sur toute La Réunion", selon Jean-Bernard Gonthier, président de la CGPER (Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion) et la Chambre d’Agriculture.
Plusieurs actions ont été mises en place dès ce lundi matin. Dans le Nord, le Barachois est toujours bloqué.
Et dans le Sud de l’île, plusieurs dizaines de planteurs sont réunis. L’usine du Gol est actuellement bloquée. Parallèlement, une opération escargot est en cours entre Saint-Pierre et Saint-Louis. Les tracteurs défilent sur la quatre-voies mais à l’heure actuelle, ils circulent sur une seule voie.
Une réunion syndicale a eu lieu ce matin à l’usine du gol avec les planteurs pour décider des actions à mener.
Les transporteurs vont-ils rejoindre le mouvement ?
Jean-Bernard Caroupaye, président de la Fédération nationale des transporteurs de La Réunion, explique qu’il a été demandé à ce secteur de laisser quelques jours en début de semaine pour voir les avancées réalisées lors des négociations avec le préfet de La Réunioin.
La FNTR assure que si les transporteurs ne peuvent pas assurer leurs activités à cause de blocage, ils mèneraient des actions.
Une nouvelle réunion avec les autres secteurs d’activité qui ont montré leur soutien aux planteurs doit se tenir bientôt.
Que s’est-il passé dimanche ?
Le
préfet de La Réunion est arrivé en début de journée le 9 juillet. Il a enchaîné les rencontres dans l’après-midi, d’abord avec les syndicalistes puis avec les industriels.
Les
planteurs ont déploré une prise de contact sans nouvelle proposition. Les
industriels sont eux sortis de la préfecture et n’avaient pas revu leur position :
une hausse de 2,50 euros du prix de la canne.
Les
agriculteurs ont donc annoncé un durcissement du mouvement de contestation ce lundi.