Les manifestations des planteurs ont des conséquences. Outre les retards majeurs de nombreux travailleurs dû aux blocages des routes, les actions menées par les planteurs ont aussi empêché certains commerces de fonctionner normalement.
Le conflit qui persiste entre les planteurs de canne réunionnais et les industriels du sucre a engendré plusieurs manifestations menées par les planteurs. Les agriculteurs ont passé huit nuits consécutives dans les jardins de la préfecture.
Depuis plusieurs jour, les planteurs expriment leur mécontentement en effectuant des opérations escargot ou en bloquant des artères importantes des routes réunionnaises.
Ces blocages ont engendré de nombreux problèmes vis-à-vis des travailleurs réunionnais : retard au travail, délais de livraison non-respecté....
Le président de la CCI (Chambres de Commerce et d’Industrie), Ibrahim Patel demandait hier aux planteurs de ne pas empêcher les Réunionnais et Réunionnaises de circuler.
Ces blocages des routes ont selon lui porté un préjudice énorme sur les petites et moyennes entreprises (TPE / PME) et sur la vie des personnes prisent dans les embouteillages dû aux barrages.
Selon Ibrahim Patel, le combat mené par les planteurs est juste mais ne justifie pas que les travailleurs réunionnais puissent perdre "leurs entreprises, des marchés, des chantiers ou même une partie de leur salaire" en conséquence de ces blocages qui ne leur permettent pas d’effectuer proprement leur travail.
Tout en demandant aux planteurs de cesser ces barrages le président de CCI déclare : "La Réunion n’a pas la solidité économique pour endurer de telles pressions."
Bien que de nombreux Réunionnais soutiennent le combat des agriculteurs de La Réunion, les conséquences de leurs manifestations peuvent entraîner de gros problèmes économiques que ce soit pour les salariés ou les entreprises.