Après une nouvelle nuit passée devant la préfecture, plusieurs dizaines de planteurs sont fermement décidés à se faire entendre. Aucune action forte n’est prévue tôt ce vendredi mais une réunion est prévue à 11 heures dans les locaux de la DAAF.
Les planteurs maintiennent la pression
Une nouvelle
journée de mobilisation est annoncée par les planteurs. Plusieurs dizaines d’agriculteurs se trouvent toujours ce matin devant la
préfecture de La Réunion. Ils se sont installés depuis mardi (à la mi-journée) et y ont passé deux nuits consécutives.
Aucune action de force est prévue ce matin mais les manifestants attendent des avancées dans la journée. Une réunion est prévue à 11 heures dans les locaux la DAAF avec les syndicats et les représentants de l’Etat et fonction de l’avancée des échanges, les planteurs prendront de nouvelles décisions.
Hier, la tension est montée d’un cran devant la préfecture aux alentours de 15 heures avec un premier barrage au niveau du Barachois. La circulation a été rétablie moins d’une heure plus tard mais deux nouveaux barrages ont été dressés à 17 heures au niveau de l’entrée de Saint-Denis. La circulation était donc saturée dans le chef-lieu et les nerfs des usagers de la route ont été mis à rude épreuve.
Les
barrages ont finalement été levés vers 19h30 au niveau du rond-point situé à l’entrée de la route du Littoral. Les planteurs se sont ensuite installés une nouvelle fois devant la préfecture pour y passer la nuit.
Hier soir dans le Journal Télévisé d’Antenne Réunion,
le Président de la FDSEA - Frédéric Vienne - est intervenu afin de faire le point suite aux blocages entrepris par les planteurs au niveau de l’entrée Ouest de Saint-Denis.
"En vue de l’avancée des négociations, qui sont au point mort, nous avons décidé de durcir le ton, pour justement provoquer ces réunions interprofessionnelles qui doivent se tenir ce vendredi" explique
Frédéric Vienne.
Ce matin, les agriculteurs restent donc mobilisés et fermement décidés à se faire entendre mais ils espèrent avant tout, des avancées lors de la réunions prévue à 11 heures. Le
prix de la tonne de cannes reste au coeur du conflit qui oppose les planteurs et les usiniers.