Ce jeudi 15 juin, planteurs et industriels se sont rendus à la préfecture pour continuer les négociations. Aucune avancée concrète n’a été actée sur le prix du sucre. Une nouvelle réunion aura lieu mardi 20 juin. Les planteurs estiment que "la campagne sucrière est compromise". Un peu plus tôt dans la matinée, la Chambre d’Agriculture et la CGPER ont tenu une conférence de presse sur leurs propositions faites à Tereos, pour la suite de la convention canne.
Les pourparlers continuent... Cet après-midi, des discussions ont eu lieu à la préfecture. Les planteurs et les industriels ont été appelés chacun leur tour. Pour l’heure, aucune avancée n’a été actée.
Une nouvelle réunion est prévue le mardi 20 juin à la Préfecture.
La réunion à la préfecture s’est achevée après plus de deux heures d’échanges. Les planteurs avouent que la prochaine campagne sucrière est compromise, l’hypothèse de ne pas mener cette campagne sucrière est présente. Aucune avancée concrète n’a été actée sur le prix du sucre. Un bonus lié au prix du sucre blanc a été mentionné par les agriculteurs et repris par Téréos.
Les syndicats attendent des propositions concrètes des industriels, autrement, ils promettent de repasser à l’action.
Ce matin, les représentants des différents syndicats d’agriculteurs, à savoir les JA, la CGPER et la FDSEA se sont réunis une nouvelle fois. Une vingtaine d’agriculteurs se sont rassemblés devant le parvis de la Préfecture. Daniel Gonthier, candidat aux élections législatives dans la 5e circonsciption était également présent auprès des planteurs.
Les usiniers ont donc déposé leurs propositions à la préfecture de La Réunion depuis ce matin.
Les agriculteurs réclament une revalorisation du prix de la canne, soit une augmentation de 6 €.
La tonne de canne est payée aux agriculteurs 39 €. Ces derniers demandent à ce que le prix soit augmenté jusqu’à 45 €. Ces 45 € sont le prix que les planteurs estiment dépenser pour une partie du traitement de la canne de leur champ jusqu’à l’usine.
Les planteurs considèrent que pour l’industriel, La Réunion n’est qu’un terrain d’expérimentation. Les agriculteurs veulent travailler avec une variété de canne plus riche en sucre, ce qui augmenterait leur rémunération. Le prix de la tonne de canne peut aller jusqu’à 80 € si la richesse en sucre de la canne dépasse une valeur de 13,8.
Les agriculteurs demandent également une transparence de la part de Tereos, particulièrement sur leur compte et les chiffres d’affaires fait par l’industriel. Avec 240 millions d’euros de chiffre d’affaires, ainsi que différentes aides de l’Etat et de l’Europe, ils pensent pouvoir demander cette augmentation de rémunération de la tonne de canne.